Le coach des Eagles pense que ses adversaires "en auront pour leur argent"

  • L'ailier Martin Iosefo (États-Unis)
    L'ailier Martin Iosefo (États-Unis)
  • Gary Gold, le sélectionneur des États-Unis, est prêt à faire face aux Anglais
    Gary Gold, le sélectionneur des États-Unis, est prêt à faire face aux Anglais
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COUPE DU MONDE 2019 - Avant d'affronter mercredi prochain le XV de France à Fukuoka, les Eagles Nord-Américains disputeront face au XV de la Rose leur premier match dans cette Coupe du monde. Peuvent-ils jouer les trouble-fête dans cette poule ? Ont-ils les moyens de pousser Britanniques, Pumas et Français dans leurs derniers retranchements ? Verdict imminent...

Avant d'affronter l'Angleterre à Kobe, les Etats-Unis la jouent paisible. Hier, le coach des Eagles, le Sud-Africain Gary Gold, a ainsi refusé d'entrer dans le jeu des petites phrases qu'avait initié son homologue Eddie Jones, comparant les rugbymen nord-américains à "quinze Donald Trump" en colère. En conférence de presse, l'ancien entraîneur de Bath (Premiership) s'est contenté d'annoncer en préambule : "L'Angleterre est l'une des équipes les mieux équipées de la compétition et comptabilisera contre nous plus de 600 sélections. Contre les Tonga, les Anglais avaient choisi de s'appuyer sur un paquet d'avants très lourd alors qu'ils vont privilégier contre nous un ensemble plus léger, mais aussi plus mobile. Je vous le répète : quelle que soit l'équipe de départ, le XV de la Rose reste une montagne quasiment infranchissable."

Gary Gold, le sélectionneur des États-Unis, est prêt à faire face aux Anglais
Gary Gold, le sélectionneur des États-Unis, est prêt à faire face aux Anglais

Pour Gary Gold, jadis entraîneur des avants des Springboks, les Etats-Unis voudront prouver au fil de ce Mondial japonais qu'ils ont franchi un cap depuis 2015. "Nous n'affrontons pas souvent les équipes du haut du tableau, poursuivait-il mercredi matin, dans la ville de Kobe. Mais nous abordons cette Coupe du monde avec beaucoup de confiance, convaincus que nous sommes capables de réaliser un exploit digne des Japonais de 2015 (le Japon avait alors battu l'Afrique du Sud à Brighton, N.DL.R.) ou des Tonga de 2011 (les Polynésiens avaient battu les Bleus à Wellington, N.DL.R.). Les gens ne croient pas en ce que je dis, mais je reste persuadé que petit à petit, l'écart entre les grandes nations et les pays émergents est en train d'être comblé." Et à ce titre, la dernière victoire des modestes Uruguayens face aux Fidji est une nouvelle preuve du rééquilibrage progressif du rugby mondial. "La pression sera sur l'Angleterre, concluait Gary Gold mercredi. Et croyez moi : dans cette poule, nos adversaires en auront pour leur argent. C'est la première fois dans l'histoire que les Etats-Unis abordent une Coupe du monde avec trente joueurs professionnels et sincèrement, je crois que l'on devrait voir une différence avec les précédentes éditions." Les Bleus, qui croiseront mercredi prochain la route des Eagles, seront probablement ravis de l'apprendre...

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