Les Blacks (op)pressés

Par Rugbyrama
  • carter micros conf blacks
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Publié le Mis à jour
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La pression se fait de plus en plus sentir à quelques heures du choc entre la France et la Nouvelle-Zélande (samedi, 10h30). Pour ces retrouvailles quatre ans après le quart de finale de Coupe du monde à Cardiff, les attentes sont énormes dans le pays. Et les All Blacks, eux, doivent gérer.

"En cas de défaite contre la France, nous serons pendus à l'arbre le plus haut de Nouvelle-Zélande". Les All Blacks n'avouent pas souvent qu'ils sont sous pression. Pourtant, cet aveu, fait par l'entraîneur adjoint Steve Hansen durant la semaine, montre que les Néo-Zélandais ont mesuré les immenses attentes qui pèsent sur eux avant cette rencontre.

Partout, on ne parle que de ça. Dans les journaux, dans la rue, dans les pubs, à la télé, ou à la radio, il est question du match face à la France. La défaite en quart de finale en 2007 n'est toujours pas digérée ici et les supporters veulent que l'équipe prenne sa revanche ce samedi. La polémique lancée par le New Zealand Herald mercredi, qui parlait du XV de départ tricolore comme d'une équipe "déclassée" et d'une "insulte aux supporters néo-zélandais", prouve combien ce match est pris au sérieux.

La pression est très forte donc, au point que certains appellent au calme. C'est le cas de l'ancien sélectionneur John Hart, défait par les Bleus en demi-finale en 1999. Dans le quotidien d'Auckland, il estime que les attentes sont "trop fortes". "Si j'avais un message pour les Kiwis, je leur dirais de laisser les entraîneurs et les joueurs faire leur boulot..."

Carter : "C'est très positif"

Entraîneurs et joueurs, justement, essaient de faire abstraction de ce contexte. Ou d'en tirer du positif : "D'une certaine manière, c'est appréciable, assure le centre Conrad Smith. Cela permet d'apprécier encore plus ce défi. Nous sommes une équipe qui est passée par des moments très durs mais on n'y est arrivé et si on n'est pas capable de savourer ce challenge, on ne va pas durer longtemps."

Pour répondre présents, les joueurs se sont concentrés tout au long de la semaine. "Tout le monde connaît l'importance de ce match, confirme Daniel Carter dans Midi Olympique. Les entraînements étaient plus intenses que les semaines précédentes. J'ai vraiment senti de l'excitation à l'idée de jouer ce match, mais c'est très positif." Jusque-là, en Coupe du monde, les Néo-Zélandais n'ont jamais trop aimé la pression. Mais il s'agira "seulement" d'un match de poule samedi et dans toute l'histoire du Mondial, ils n'en ont jamais perdu un seul.

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