Entrée en douceur pour l’Irlande

Non, les Irlandais n’ont pas gagné un match de préparation à cette coupe du monde, pas plus qu’ils n’ont été flamboyants lors du dernier VI Nations, malgré leur victoire sur les Anglais qui prive ces derniers de Grand Chelem. Alors, à quoi s’attendre de cette équipe irlandaise qui compte dans ses rangs des monuments du rugby comme O’Gara, O’Driscoll ou encore O’Connell ? A vrai dire, personne n’en sait grand chose, pas même les supporters irlandais. Dans un groupe des plus accessible, la deuxième place, derrière l’Australie évidemment, se jouera contre l’Italie, lors du dernier match de cette poule qui sonnera comme un huitième de finale à part entière. A ce titre, il est de bon aloi de s’inquièter pour le XV de Declan Kidney, puisque lors de leur dernière confrontation, les Irlandais n’avaient réussi à s’imposer à Flaminio que par 13 à 11 – ce que n’avait pas su faire les Français cependant.

Les Etats-Unis en hors-d’œuvre

Avant donc d’aller se frotter aux Transalpins, les Irlandais entament leur campagne internationale par les Américains. Un challenge qui ne devrait pas poser trop de soucis aux coéquipiers de Gordon D’Arcy, associé à son capitaine au centre de l’attaque " verte ". Il s’agira plutôt de retrouver la confiance qui faisait qu’à certaine époque, les Irlandais étaient redoutés par tous leurs adversaires. Et une victoire fleuve sur les Suniula et le capitaine Clever les mettrait forcément dans de meilleures conditions pour la suite de la compétition. Alors, le hors-d’œuvre d’outre-Atlantique semble tout à fait digeste pour le XV du trèfle, en attendant le plat de résistance australien et, surtout, le dessert italien, qui seront autrement plus copieux. L’appétit vient en mangeant dit-on, mais attention à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre !