Bleus : le grand départ

Cette fois, c'est parti. Les Bleus attendaient ça depuis le 28 juin et le début de la préparation pour l'échéance néo-zélandaise. Direction le pays au long nuage blanc. Les Français vont passer une journée et demie dans l'avion (en classe affaire, certes), autant dire que le périple risque de ne pas être de tout repos... Rassemblés depuis samedi au Centre national (CNR) de Marcoussis (Essonne), les trente joueurs français et l'encadrement se sont donc envolés de Paris (aéroport de Roissy Charles de Gaulle) pour un premier arrêt à Londres. A partir de là, les choses sérieuses commenceront. 6h50 de vol et 5 472 km plus tard, les Bleus aterriront à Dubaï, pour une deuxième escale de quatre heures. Enfin, après un dernier voyage de 14h45, les Bleus se poseront finalement aux Antipodes, à Auckland plus précisément. Il sera alors presque 13 heures à l'autre bout du monde, et 3 heures du matin dans la nuit de mardi à mercredi chez nous. La Nouvelle-Zélande sera-t-elle la terre promise ? Peut-être. Espérons en tout cas que les Bleus retrouveront la France le plus tard possible. Après le 23 octobre, ce serait l'idéal...

"Deux à trois nuits pour digérer"

"Ca va être dur, parce que ça va faire 28 heures sans dormir, mais pour essayer de rattraper au plus vite le décalage horaire, on va essayer de faire comme ça", a déclaré l'ailier Vincent Clerc. Une fois en Nouvelle-Zélande, les Français auront déjà un premier match à gagner : s'adapter au décalage horaire. L'encadrement va accorder quelques jours de repos aux joueurs à leur arrivée à leur hôtel de Takapuna, dans la banlieue nord d'Auckland, pour récupérer de ce décalage horaire de dix heures à cette saison. "Nous aurons du mal à nous entraîner avant vendredi", confesse ainsi Marc Lièvremont. "Au regard de nos plans de vol, il ne faudra surtout pas dormir dans le premier vol (le second, en fait, entre Londres et Dubaï, NDLR), puisque nous ne serons qu'en début de journée en Nouvelle-Zélande. Logiquement, les joueurs devraient avoir envie de dormir sur le dernier vol (Dubaï-Auckland) et cela devrait nous permettre de récupérer une bonne partie du décalage horaire. Ensuite, on compte entre deux et trois nuits maximum pour digérer le décalage horaire", explique-t-il dans Midi Olympique.

Les Bleus devraient donc être opérationnels dès lundi prochain. C'est en tout cas ce qu'estime le sélectionneur tricolore. Il restera alors au XV de France huit jours pour préparer au mieux son entrée dans la compétition, le 10 septembre contre le Japon. "On espère revenir dans deux mois avec beaucoup de souvenirs et beaucoup de bonheur", conclue l'ouvreur David Skrela.

Retrouvez plus d'informations sur le voyage des Bleus dans Midi Olympique de ce lundi...