Berbizier: "Se servir du passé"

Par Rugbyrama
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Pierre Berbizier explique que l'Italie doit se servir de ses débuts poussifs dans cette Coupe du monde pour battre l'Ecosse samedi. Le sélectionneur transalpin souhaite que ses hommes donnent tou pendant 80 minutes pour ne pas regretter la qualification e

Est-ce qu'on peut revenir sur les difficultés rencontrées lors des matches précédents par l'équipe d'Italie ?

PIERRE BERBIZIER: (Il coupe). Ca ne sert à rien de revenir sur les matches précédents. Le constat est qu'on est dans le dur, la difficulté. Ca ne sert à rien de s'attarder sur ces matches, il vaut mieux concentrer toute notre énergie sur le match à venir. Savoir refaire le passé ne sert à rien. On a déjà fait le point après chaque match.

Avez-vous eu quand même des motifs de satisfaction ?

P.B: Pour le bilan, on verra à la fin des matches de poule.

On a le sentiment que les joueurs ont du mal à se libérer...

P.B: Il faut le leur demander. Je crois qu'on n'a pas été à la hauteur sur le premier match (contre la Nouvelle-Zélande, 14-76). On revient sur le second match (Roumanie, 24-18) pendant trente minutes, mais on ne concrétise pas. Donc on revient dans le doute.

Les joueurs sont-ils prêts pour ce match contre l'Ecosse ?

P.B: On sait depuis le début que ce match sera décisif, que cela se jouera contre l'Ecosse. Il n'y a rien de nouveau.

Sur quoi avez-vous insisté cette semaine ?

P.B: Sur notre capacité à donner sur ce match toute notre énergie, sur le plan collectif et individuel, à redéfinir le jeu qui peut nous permettre de nous remettre dans la partie, et à redéfinir le rôle de chacun dans ce jeu-là.

Vous demandez aux joueurs d'oublier les matches précédents mais...

P.B: (Il coupe) Non, il n'est pas question de l'oublier, au contraire, mais de se servir de ce passé pour se projeter dans ce match. Ce passé existe, on ne peut le rejeter. Cette équipe s'est toujours construite dans la difficulté, ce n'est pas nouveau. Après le match contre la France lors du dernier Tournoi des six nations (3-39), on était dans la difficulté aussi. Rien n'est facile, on l'avait peut-être oublié, on pensait peut-être effectivement qu'il suffisait maintenant de se présenter sur le terrain.

Est-ce qu'il vous arrive de penser que cela pourrait être votre dernier match avec l'Italie ?

P.B: Non, ça c'est la conséquence du match. Je ne me projette pas, je prépare le match, après on aura le temps de dire ce qui se passe. L'affectif ou l'émotionnel n'ont pas leur place aujourd'hui.

A quoi sert votre expérience de joueur de grands matches pour préparer votre équipe à ce rendez-vous ?

P.B: Elle leur sert à assumer les mauvais matches et les défaites. C'est le rôle de l'entraîneur. La victoire sera la leur, s'ils vont la chercher sur le terrain. Le rôle d'entraîneur est quelque chose de très basique...

Vous êtes un homme de signe. Avez-vous trouvé un signe qui vous permettrait de croire en votre bonne étoile ?

P.B: Oui. Mais je vous dirai quoi après.

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