Ibanez : "On sait ce qu'on veut"

Par Rugbyrama
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Après trois jours à Font-Romeu et à la veille du stage commando à Mont-Louis, le capitaine tricolore Raphaël Ibanez fait le point.

Jeudi, c'est le stage commando...

Raphaël Ibanez.- Cela va nous permettre de nous retrouver pendant les deux derniers jours. Le staff ne nous a donné aucune indication, nous sommes dans l'incertitude et cela rend les choses plus excitantes.

Le programme est allégé pour ces deux jours. Pourquoi ?

R.I.- L'allègement n'est pas une demande des joueurs. Nous faisons confiance aux préparateurs physiques. Le groupe subit une phase de préparation intense avec une concurrence interne. Cela rend difficile d'expliquer les problèmes. C'est donc les préparateurs physiques qui nous surveillent et prennent les décisions.

Avez-vous fait passer un message dans le groupe ?

R.I.- Non, pas encore. Nous n'entrerons vraiment dans le rugby qu'à Marcoussis. Pour le moment, cela se limite à veiller à ce que tout le monde puisse se donner à fond dans la préparation.

Pensez vous que vous allez bientôt entrer dans le vif du sujet ?

R.I.- Nous possédons des objectifs précis aujourd'hui. Il s'agit d'établir une base physique, une cohésion dans le groupe et après le rugby. On n'oublie pas l'aspect technique, défensif, et l'on devrait travailler les touches à partir de la semaine prochaine.

Physiquement, tout se passe-t-il bien ?

R.I.- Nous enchaînons de grosses charges d'entraînement, il y a donc quelques douleurs. Mais dans l'ensemble, le groupe est très affûté. Le 1er juillet a marqué le début d'une aventure, de quelque chose de spécial chez les joueurs.

Pas de sortie pour le moment, en avez-vous prévu ?

R.I.- Tout le monde est très calme, on sait ce qu'on veut. Les copains prennent du bon temps pour nous. Après, une soirée, si les joueurs le demandent, mais tout le monde est très concentré.

La caisse des joueurs ?

R.I.- C'est Rémy (Martin) qui est en charge de ça. Les premières amendes sont à venir. Il y a un barème suivant les retards et la tenue. Le but c'est de faire que ce soit plus les trois-quarts que les avants (rires) .

Et vous, vous êtes à zéro ?

R.I.- Ça va... Je dois montrer l'exemple.

Avez-vous suivi vos adversaires lors des Tri-Nations ?

R.I.- On le suit d'assez loin. Il n'y a pas beaucoup de surprises, on connaît les qualités de chacun. Les Australiens montent en puissance, dans les Tri-Nations ils ont montré qu'ils étaient là. C'est une nation de rugby qui perpétue la recherche, ils ont une vrai approche novatrice.

Vous êtes presque à 50 jours du match d'ouverture...

R.I.- Ça donne de bons frissons, une vraie motivation.

Que vous inspire la présence de ce public ?

R.I.- On sait que c'est un pays de rugby, cela fait plaisir. Ça donne un sentiment de responsabilité de voir des gens capables d'attendre longtemps pour des autographes, des photos. Nous faisons rêver, c'est bien. Il faut trouver un juste milieu dans le fonctionnement. Quand ce sera difficile, nous aurons besoin de cet engouement populaire. Il faut rester proche de notre public, tout en créant une vrai ambiance au sein du groupe.

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