Objectif... Cardiff !

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Cardiff n'est pas Saint Denis. Un écart de 500 km qui laissent les supporters pantois et surtout dépourvus pour leur déplacement. Ceux-ci ont prévu de longue date leurs congés et billet de train ou d'avion pour venir à Paris, réservation de l'hôtel et doi

Une grande partie des détenteurs d'un pack "équipe" se retrouvent avec des places pour Cardiff, avec cette précision reçue par mail : "Le Comité d'Organisation de la Coupe du Monde de Rugby 2007 précise que les spectateurs détenteurs du "pack France" ne peuvent demander à se faire rembourser leur billet pour le quart de finale de l'Equipe de France contre la Nouvelle-Zélande à Cardiff, le samedi 6 octobre" . Or bon nombre de supporters - comme les dirigeants français - n'ont pas prévu l'éventualité d'effectuer 668 km aller - et autant pour le retour - en voiture avec traversée de la Manche en cadeau pour assister à un match de l'équipe de France.

Les plus courageux optent pour le co-voiturage et espèrent trouver un véhicule suffisamment spacieux pour dormir car il n'y a plus un logement disponible sur Cardiff et sa banlieue. L'agence de voyage officielle de la Fédération Française et de la Coupe du monde 2007, Philéog, affrète un avion et plusieurs cars. Il n'y aura pas forcément de la place pour tout le monde. Un billet d'avion aller-retour dans le week-end se paie autour de 800 euros sur les lignes régulières. La SNCF, sponsor officiel de la Coupe du monde, n'a prévu aucun tarif spécial, ni train supplémentaire. Il reste cependant des places, qui, suivant les horaires de départ et de retour varient entre 400 et 560 euros. Et toujours à l'arrivée le problème du logement : sac de couchage conseillé...

Dans le même temps, ceux qui pariaient sur une première place des Bleus et avaient pris une place seule pour le quart de Paris se retrouvent invités à assister à Argentine - Ecosse, et cherchent désespérément des places pour Cardiff. Un mouvement de va-et-vient s'installe donc avec, faut-il le rappeler, toute l'illégalité de la chose aux yeux du comité d'organisation : "Tout détenteur de billet, qu'il soit individuel ou représenté par une entité, s'interdit de revendre/échanger ou de tenter de revendre/échanger le billet ou transférer les droits relatifs au billet à des tiers" précisent clairement les conditions générales de vente. Une situation ubuesque qui n'empêchera pas les Bleus, souhaitons-le, de jouer devant au moins 20000 supporters français.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?