Nyanga: s’imposer

Par Rugbyrama
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Jusqu'à la fin du mois de juillet, retrouvez tous les jours le portrait d'un joueur de l'équipe de France. Aujourd'hui, Yannick Nyanga. La révélation de la saison 2005 possède les qualités pour s’imposer chez les Bleus malgré un année difficile.

La saison 2005-2006 fut pour Yannick Nyanga celle de la révélation au plus haut niveau. Après 7 années de fidélité à Béziers, aux côtés de son pote Dimitri Szarzewski, c'est sur les bords de la Garonne, au Stade Toulousain, qu'il atterrit et s'impose comme titulaire dans un effectif riche. Une année parfaite aussi en équipe de France, où, de février 2005 à mars 2006, il enchaîne 17 matchs consécutifs avec les Bleus. Il arrive ainsi à 19 sélections après les deux récoltées l'année précédente lors de la tournée aux Etats-Unis et au Canada. Depuis son compteur reste bloqué.

Monté au plus haut, la confirmation s'avère difficile. Pubalgie à la reprise du championnat, coup au genou à l'automne, béquille à la cuisse fin décembre... son quotidien mute du terrain à l'infirmerie. Il n'est titularisé qu'à 13 reprises dans la saison avec le Stade Toulousain. Ce n'est pas pour autant qu'il renonce, "je savais que je ne pouvais pas jouer et j'ai mis à profit cette période pour travailler intelligemment mes points faibles. J'ai pris du poids, je suis à 98 kg contre 94 avant, sans perdre en vitesse" Il sait que, malgré sa saison, ses prestations en Bleu sont un atout de poids au moment du choix de l'entraîneur.

Il s'apprête à disputer sa première Coupe du monde, sans que cela soit une surprise, grâce à ses qualités. Pour en parler, il est le mieux placé : "atypique, rapide, complet, avec un gabarit un peu moins imposant que certains de mes coéquipiers" note-t-il. A seulement 23 ans, Yannick Nyanga fait preuve d'une grande maturité et connaît son profil de joueur en ajoutant "je cherche les intervalles plutôt qu'à les détruire par la force" . Sa capacité à franchir les défenses et à faire jouer impressionnent, son aptitude à délivrer des placages à répétition le faisant parfois comparer à Serge Betsen.

Pour figurer en Bleu pendant la Coupe du monde, il sait ce qu'il doit faire : "je suis un compétiteur. Quand on se donne à fond, on n'a pas de regrets à avoir, alors à chaque fois que j'ai l'occasion, je me donne à fond". La concurrence s'annonce dure en troisième ligne mais Nyanga a le talent et la volonté pour s'imposer.

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