Michalak a la gnac

Par Rugbyrama
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Jusqu'à la fin du mois de juillet, retrouvez tous les jours le portrait d'un joueur de l'équipe de France. Aujourd'hui, Frédéric Michalak. La star du Mondial 2003 a tout à prouver cette fois et devra batailler ferme avec la concurrence de Skrela, Beauxis

Frédéric Michalak a la rage. Pas celle qui l'a fait taper dans un mur et hurler un "p..." déchaîné après la défaite en demi-finale de Top 14, durant laquelle il n'a joué que vingt minutes. Non, Frédéric Michalak a cette rage qui vous fait déplacer des montagnes. Elles seront argentines, irlandaises, peut-être all blacks pendant la Coupe du monde. Qu'importe, l'ouvreur tricolore a de l'énergie à revendre.

Après un an et demi d'absence chez les Bleus (sa dernière sélection date de mars 2006), la star du Mondial 2003 a "tout à prouver" aujourd'hui. Cette Coupe du monde, durant laquelle il avait été montré du doigt après la demi-finale perdue contre l'Angleterre, l'a marqué. Mais il a su en tirer les leçons. "Ça fait longtemps que je ne regarde pas ce qu'on écrit sur moi. J'essaie de rester dans ma bulle comme tous les autres joueurs et de me concentrer sur la compétition. Je n'ai rien à perdre."

"Plus dur qu'en 2003"

A 24 ans et 42 sélections, Michalak a grandi. Posé les pieds sur terre. Des petits bobos à la grosse blessure, il a pris son mal en patience. Dû travailler dur après son opération du genou droit en novembre dernier. Son histoire d'amour avec Toulouse gâchée - il a peu joué depuis son retour fin avril et surtout, n'a pas été titulaire en demie contre Clermont -, il est vite passé à autre chose. A son aventure sud-africaine avec les Sharks bien sûr, mais à ce Mondial qui approche d'abord.

Aujourd'hui, il n'est plus le titulaire indiscutable d'hier. David Skrela tient la tangente, Frédéric Michalak le sait. Lionel Beauxis a fait bonne impression pendant le Tournoi et Traille avait plu l'an dernier en tournée en Afrique du Sud. Il le sait aussi, également conscient du fait qu'il n'a pas encore retrouvé son meilleur niveau. Mais il bosse comme un forcené, "monte en puissance petit à petit", pour se montrer digne de la confiance que lui toujours accordée Bernard Laporte. D'ailleurs, la préparation cette année est "plus dure que celle de 2003" selon lui. Ça tombe bien, il entend bien que tout soit différent d'il y a quatre ans.

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