Albacete: "Match après match"

Par Rugbyrama
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Même qualifiée pour la première fois de son histoire en demi-finale, l'Argentine refuse de céder à l'euphorie. Encore marqués physiquement par le choc face à l'Ecosse, les Pumas, à l'image de Patricio Albacete, souhaitent conserver le flegme qui les accom

Comment vous-sentez-vous deux jours après avoir marqué une page de l'histoire du rugby argentin ?

PATRICIO ALBACETE: On est content, très content d'être parvenu à être dans les quatre meilleures équipes du monde. Mais bon, on a conscience que le prochain match va être très difficile à jouer, alors on va profiter de ces petits jours de récupération pour pouvoir avoir la tête et les jambes à l'Afrique du Sud.

Face à l'Ecosse, vous étiez dans la peau du favori. Contre les Sud-Africains, ce ne sera pas la même chose...

P. A : Oh, ça c'est plus un truc médiatique. Ce n'est pas vraiment notre manière de voir les choses. Nous, on va jouer le match. Si pour certains, on est favori et pour d'autres non, cela importe peu. Pour nous, c'est pareil. C'est plus une approche médiatique qu'autre chose.

C'est la première fois que vous atteignez ce niveau de la compétition. Comment le gérez-vous?

P. A : On va s'efforcer de faire comme on a fait depuis le début de la compétition. On va jouer match après match. Donc, on va profiter pour récupérer, recharger nos batteries et être complètement tournés vers le match de dimanche face à l'Afrique du Sud. On ne veut pas voir au-delà. Pour nous, le prochain match, c'est toujours le dernier. On est comme ça, on voit les choses comme ça depuis le début de la compétition. On verra bien ce ça donnera.

On vous a senti moins tranchants face aux Ecossais. Etait-ce la fatigue? Le stress? Ou simplement au jeu adverse ?

P. A : Oh, je ne sais pas franchement. Les Ecossais ont une bonne équipe, un pack très très physique. Dimanche, ils ont pratiqué un jeu similaire au nôtre, avec beaucoup de jeu au pied, d'occupation du terrain. Maintenant, c'est vrai qu'on était peut-être un peu nerveux. On n'a pas fait un bon match, c'est sûr. Heureusement, on a pu marquer quand il le fallait et c'est ce qui nous a permis de gagner.

Face à l'Ecosse, vous avez aussi cherché à jouer sur la largeur. Est-ce que ça sera une de vos armes face à l'Afrique du Sud ?

P. A : Non, pas du tout. Je pense qu'on va maintenir un peu les bases c'est-à-dire être fort en conquête, mettre beaucoup de pression sur l'adversaire avec notre jeu au pied. Après, on n'a pas encore analysé le jeu de l'Afrique du Sud, ni leur match contre les Fidji dimanche. On n'a pas étudié ses points forts. On le fera au fur et à mesure de la semaine.

Une finale France-Argentine se profile à l'horizon...

P. A : Oui mais nous, on ne pense pas à ça. On avance match par match. Samedi, je n'étais pas particulièrement supporter d'une des deux équipes. A la fin du match, j'étais content que les Français aient battu les Blacks. Ils le méritaient. Ils ont fait une très bonne deuxième période et leur victoire était logique.

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