Maso : "Il faut espérer"

Par Rugbyrama
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Les Bleus ne seront pas maîtres de leur destin dimanche, mais le staff tricolore attend rien de moins qu'une victoire bonifiée de ses troupes contre la Géorgie. Le manager Jo Maso fait le point.

Comment abordez-vous cette rencontre a priori facile contre la Géorgie ?

Jo MASO : Nous sommes là pour essayer de gagner le match et de marquer les quatre essais du bonus. C'est en tout cas l'objectif que nous nous sommes fixés tous ensemble. Avant de partir à l'entraînement du capitaine, nous avons visionné des matchs de nos adversaires. Nous les respectons beaucoup. Quand on voit la détermination qu'ils ont mise dans leurs matchs, on se dit qu'il n'y a pas de petites équipes. J'ai encore vu Canada-Australie cet après-midi... Ce n'est jamais simple et il faudra prendre le match par le bon bout. Il faudra surtout avoir beaucoup de patience, ne pas être impatient de vouloir marquer très vite malgré notre objectif de quatre essais. C'est avec le travail bien fait que ça viendra.

Avant d'entrer sur la pelouse, allez-vous penser au match Irlande-Argentine, qui sera très important aussi ?

J.M. : Le plus important, c'est celui que nous allons jouer nous ! Il faut d'abord le gagner et marquer quatre essais. Bien sûr, si la victoire de l'Irlande pouvait se faire au-delà de huit points et avec quatre essais, ce serait extraordinaire pour eux et magnifique pour nous... Vu le parcours des Argentins depuis le début, ils vont être redoutables pour ces Irlandais mais on ne sait jamais. Chaque match a toujours son lot de circonstances et parfois de surprises, alors il faut espérer. C'est tout. Et si on devait aller à Cardiff en quart de finale contre les All Blacks, on irait la tête haute et avec l'envie de renverser les pronostics.

Vous l'avez dans un coin de la tête déjà ce match contre la Nouvelle-Zélande ?

J.M. : Non, parce que nous ne savons pas contre qui nous allons jouer en quart. L'Irlande peut faire un gros match contre l'Argentine, il ne faut pas oublier qu'elle joue sa qualification aussi ! Les Irlandais ne sont pas devenus nuls en une Coupe du monde. Quand je vois leur ligne d'attaque ou la capacité de leur deuxième ligne, je me dis qu'ils peuvent faire n'importe quoi s'ils arrivent à mettre leur jeu en place. Je n'oublie jamais qu'il y a deux ans, nous menions 44-3 à la mi-temps et que finalement, ils ont marqué plus de trente points en deuxième mi-temps. Ils sont capables de ça. J'espère qu'ils vont nous sortir un match de derrière les fagots ! Mais bon on verra. C'est pour ça qu'on ne pense pas aux Blacks, ni à l'Italie, ni à l'Ecosse.

Pensez-vous que la Géorgie va être fatiguée après seulement trois jours de repos ?

J.M. : Quand on est dans cette compétition, qui est la plus grande dans notre sport, on se donne pendant 80 minutes. On ne pense qu'à ça même si on joue au bout de trois ou quatre jours. Mais c'est vrai que c'est dommage que toutes les équipes ne soient pas sur le même pied d'égalité. J'espère qu'ils trouveront des solutions pour les prochaines Coupes du monde, afin que les équipes aient les mêmes temps de récupération. Mais, pour les voir dans notre championnat, je connais la mentalité et l'état d'esprit des Géorgiens. Ce sont des gens rudes, qui ont beaucoup de fierté. Je sais qu'ils ne lâcheront rien et que quoi qu'il arrive, ils défendront leur maillot jusqu'au bout. Voilà pourquoi il faut que nous soyons très attentifs et que nous ayons beaucoup de respect pour eux.

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