Marconnet: "Le moral au beau fixe"

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Malgré sa blessure à la cheville qui retarde son retour, Sylvain Marconnet ne s'inquiète pas. Le pilier des Bleus garde le moral et pense exclusivement au moment où il retrouvera le terrain. Et la présence de Nicolas Mas ne le perturbe pas tant que ça...

Comment allez-vous?

S.M: Plutôt bien, il fait beau, le ciel est bleu, on part en week-end (rires)...

Il y a de l'inquiétude à votre sujet...

S.M: Oui, j'ai ressenti une douleur à la cheville mais elle était "planifiée" (il précise les guillemets). J'espérais ne pas en passer par là mais depuis l'opération mon chirurgien et le médecin de mon club m'avaient dit de faire attention en reprenant et qu'il y aurait des douleurs inflammatoires dues au traitement et au trait de fracture.

Quand avez-vous eu mal précisément?

S.M: Vendredi dernier. Je suis pilier et un peu bourrin (rires)... J'ai certainement trop forcé sur ma cheville pour une reprise. Les douleurs ont été soudaines et assez vives. Je me suis moi-même posé des questions. Mais bon on savait. Toute la semaine on a fait des soins et une infiltration pour que je puisse reprendre une activité athlétique normale.

Vous avez pris un coup au moral?

S.M: Oui, un peu parce que mon quotidien est fait de douleurs et plus les douleurs sont vives moins mon moral est bon. Tout le week-end dernier, je l'ai passé avec ces douleurs. Maintenant, j'ai retrouvé le groupe avec le soutien de mes camarades et du staff. On a trouvé des solutions médicales. Le moral est au beau fixe et j'ai hâte de reprendre la course lundi.

Une baisse de moral qui s'ajoute à votre travail à l'écart du groupe...

S.M: Forcément, mais je suis à l'écart depuis cinq semaines. Quand ils prennent à droite, je vais à gauche (sourire). C'est difficile mais c'est important pour moi d'être là. Je m'entraîne pour moi mais aussi pour les autres. Je vais rentrer dans un programme de 15 jours avec Alex Marco, le préparateur. Pour ne plus avoir de douleur et pas retomber dans l'excès avant une montée en charge progressive vers la reprise terrain.

Etre sur le terrain le 7 septembre face à l'Argentine, est-ce une utopie?

S.M: Il y a du retard de pris. On verra la semaine prochaine comment se passe ma reprise mais pour l'instant, pas du tout. On reste dans les mêmes délais. Mais évidemment plus ma reprise sera tardive, plus mon état de forme en terme d'endurance sera moins bon. On bosse: winch, cardio, travail en piscine...

Comment avez-vous pris l'arrivée de Nicolas Mas?

S.M: (Il réfléchit). Le XV de France a besoin de travailler en opposition ses mêlées. Il a l'air content d'être là, il a montré beaucoup d'enthousiasme. C'est plutôt sympa que le XV de France puisse continuer de travailler les affinités et la cohésion alors que je suis à quai. Il fallait quelqu'un.

Est-ce que cela vous met une pression supplémentaire?

S.M: Pas du tout. Le staff est venu me voir et je comprends cette décision. Moi, j'ai une rééducation à mener donc il n'y a pas de souci particulier.

Etes-vous toujours motivé pour battre le record de sélections des piliers repris par Califano (72 contre 71) ?

S.M: Je n'en ai jamais fait un objectif. Je reviens pour retrouver le terrain avec mes copains et être champion du monde.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?