L'Australie fait tourner

C'est une formation plutôt expérimentale que John Connolly aligne face au Canada. Première raison, les Wallabies sont déjà qualifiés et se projettent naturellement sur leur quart de finale où ils espèrent retrouver - "c'est un désir brûlant" dit même Nathan Sharpe - l'Angleterre, pour une revanche de 2003. Deuxième raison, la blessure de Stephen Larkham pour ce même quart de finale. Sa doublure Berrick Barnes est donc d'office mis au repos, Julian Huxley passant de l'arrière, son poste de prédilection, à l'ouverture.

Le sélectionneur australien craint que le rythme manque un peu à ses "coiffeurs" en début de rencontre mais ils comptent aussi sur la fraîcheur pour faire la différence physiquement face à des Canadiens rugueux." "Ils ont un jeu très physique, plutôt au ras, basé sur la confrontation. Leur pick and go sont forts, il nous faudra être très bons en défense au ras, et si on arrive à sortir de cette ligne, cela devrait bien se passer pour nous. On veut juste bien faire, respecter nos critères d'excellence car on a pêché un peu contre les Fidji".

Pour les remplaçants, cette rencontre face au Canada est aussi l'occasion de se montrer, voire même de gagner une place... sur le banc car Connolly semble avoir déjà son XV type en tête. "Il y a des places en jeu: notamment chez les remplaçants, suivant qu'on opte pour un banc à 5 ou 4 avants pour le quart. Il y a l'aile de Drew Mitchell, où l'on parlera d'Ashley-Cooper, la question d'un demi spécialiste ou non sur le banc. Une question enfin entre Chisholm et McMeniman. Un banc est toujours un peu un pari. Alors oui, il y a plusieurs choses qui vont dépendre de ce match".