Dallaglio: "Il reste du travail"

Par Rugbyrama
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Satisfait de la qualification, le 3e ligne anglais, Lawrence Dallaglio sait surtout que son équipe devra hausser son niveau de jeu face à l'Australie, en quarts de finale.

La victoire a mis du temps à se dessiner...

LAWRENCE DALLAGLIO : Ce n'est jamais facile de jouer contre les formations du Pacifique comme les Samoa que l'on a joué il y a une semaine où les Tonga. Il n'y a pas vraiment de structure dans le jeu et ça part un peu dans tous les sens. Jonny (Wilkinson), avec son coup de pied et son expérience, nous a remis dans le bon chemin en faisant marquer Paul (Sackey). C'était important, comme les points juste avant la mi-temps.

Cette qualification, c'est un soulagement ?

L.D : On avait un objectif : gagner. Maintenant, nous sommes en quarts de finale et c'est tout ce qui compte. Beaucoup de personnes nous ont critiqués ces derniers jours et c'est vraiment une source de motivation sur le terrain. Nous voulions prouver que nous étions au niveau ; Mais nous savons aussi qu'il nous reste beaucoup de choses à améliorer dans notre jeu avant d'affronter et d'espérer rivaliser avec l'Australie.

Lesquelles?

L.D : La défense. On a trop laissé venir les Tonguiens sur notre ligne. Il nous faut plaquer plus efficacement car l'Australie est l'une des meilleures équipes au monde pour déstabiliser les défenses. On devra être au meilleur, mais vraiment meilleur de notre forme défensivement pour remporter ce quart de finale. On doit et on veut progresser là-dessus. On en est conscient en tout cas.

Il y a toujours une rivalité entre l'Angleterre et l'Australie...

L.D : Encore plus depuis que nous avons joué la dernière finale. C'est une affiche, c'est sûr. Mais il faut oublier l'adversaire et simplement se dire que c'est un quart de finale de Coupe du monde. Peu importe l'équipe. Maintenant, il y aura toujours quelqu'un pour mettre le feu au poudre dans la semaine précédant la rencontre. Ce qui est primordial, c'est de travailler sans en tenir compte.

Vous partez quand même avec l'avantage de la victoire en 2003, à Sydney…

L.D : Ça ne compte plus. On ne va pas s'appuyer là-dessus. L'Australie a débuté cette Coupe du monde parmi les favoris au titre. Pas nous. Notre chance, c'est que nous entrons dans les matchs à élimination directe et que tout peut arriver. On aurait pu l'éviter mais on a perdu contre l'Afrique du Sud et ça nous coûte la première place du groupe, c'est comme ça. On va devoir jouer à notre meilleur niveau pour battre les Australiens.

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