Hook, capitaine en devenir

Six matchs internationaux ont suffi pour que James Hook soit titulaire au sein du XV gallois. C'est dire le talent de ce gamin de 22 ans d'abord positionné au centre. Le joueur des Ospreys a franchi un cap supplémentaire lors du dernier Tournoi des Six Nations contre l'Angleterre. A lui seul ou presque, il a vaincu le XV de la Rose en marquant 22 points (27-18). Il n'en fallait pas plus pour que tout un pays le considère comme son nouveau joyau, oubliant même déjà Gavin Henson, bien trop occupé à se coiffer et à étaler sa vie dans les journaux.

James Hook n'a en revanche jamais caché sa préférence pour jouer à l'ouverture. C'est à ce poste qu'il se sent le mieux, c'est là qu'il a renversé l'Angleterre en mars dernier. "Ce n'est pas un secret, je suis beaucoup plus épanoui en n°10". Le sélectionneur gallois Gareth Jenkins l'a bien compris, allant même jusqu'à le préférer à l'expérimenté Stephen Jones. Au lendemain du Tournoi, il avouait. "James Hook est une star, il n'y a pas de doute là-dessus. Il est très talentueux. Stephen Jones est le capitaine mais son rôle ne signifie pas nécessairement qu'il doit être dans l'équipe".

Malgré ses 15 sélections au compteur, James Hook sera vraisemblablement le chef d'orchestre du XV du Poireau. Sous les projecteurs de la Coupe du monde, l'ouvreur des Ospreys - où il a prolongé début septembre jusqu'en 2011 - sera attendu au tournant. Visiblement, il a les épaules assez larges pour ça. Son discours ne trompe pas. "Tout le monde pense que le pays de Galles va terminer derrière l'Australie mais nous avons déjà montré notre capacité à bousculer les grandes nations. Et si le public n'y croit pas, nous, les joueurs, avons des objectifs plus qu'élevés" . Les paroles d'un futur capitaine.

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