Hadden: "Grâce au pack"

Comment analysez-vous ce succès arraché de haute lutte ?

FRANK HADDEN: Je me souviens qu'il y a un an, quand on planifiait la Coupe du monde avec mes adjoints, on se disait que s'il pleuvait ce jour-là contre l'Italie, il allait nous falloir un gros pack parce que les avants italiens sont très forts dans le type de jeu imposé par des conditions pluvieuses, peut-être les meilleurs en Europe. Alors j'ai envie de tirer mon chapeau à notre pack, à Jason (White, le capitaine) et aux autres pour leur travail. C'est leur effort qui nous a donné la victoire même si l'Italie ne méritait pas d'être éliminée.

Il y a quand même les coups de pied de Paterson...

F.H: Bien sûr, Paterson a été exceptionnel comme buteur, tout comme Dan Parks dans le jeu au pied. Quand on a vu la pluie tomber avant le match, on savait que l'on n'aurait pas beaucoup d'opportunités et on les a toutes saisies. Mais c'est notre mêlée et surtout notre touche qui ont été la clé du succès. Et comme on va peut-être jouer un des meilleurs packs du monde en quart de finale (ndlr, il pense à l'Argentine), cela nous donne une grande confiance.

Jusqu'où votre pack peut-il maintenant progressé ?

F.H: Je ne sais pas jusqu'où il peut aller, c'est un pack encore jeune et qui peut encore s'améliorer rapidement car il a déjà fait des nets progrès dans un laps de temps très court des derniers temps. Je suis vraiment satisfait de ces progrès. Les autres équipes ne peuvent plus nous bousculer dans ce secteur.

Est-ce la joie ou le soulagement qui prime après la qualification ?

F.H: Ce n'est pas tant du soulagement que la satisfaction de se dire que l'on va pouvoir continuer les progrès qu'on a fait depuis deux ans. Nous avons hâte d'être au quart de finale et cette fois, contrairement à avant la rencontre face à l'Italie, nous savons que nous aurons un jour de repos et donc de fraîcheur de plus que notre futur adversaire. C'est un détail extrêmement important à ce stade de la compétition.