Habana: "Une simple étape"

Par Rugbyrama
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Ravi de la victoire obtenue face aux Anglais, Bryan Habana, l'ailier vedette des Springboks, exhorte ses coéquipiers à ne pas s'enflammer.

Bryan, on vous imagine heureux d'avoir ainsi corrigé le champion du monde en titre...

Bryan HABANA : Nous avions vraiment bien préparé ce match toute la semaine. Nous savions qu'il faudrait répondre présent physiquement pour battre els Anglais. Bien sûr que c'est agréable de battre l'Angleterre, mais dans le vestiaire, nous étions tous d'accord pour dire qu'il fallait déjà se concentrer sur notre prochain match. Nous avons juste obtenu une victoire ce soir (NDLR: vendredi soir), rien de plus.

Pensez-vous qu'on puisse toujours les considérer comme les champions du monde après une si piètre performance?

B.H. : Ne les enterrons pas aussi vite. L'Angleterre a connu beaucoup de problèmes ces dernières années. Face à nous, ils étaient encore très diminués. Un gars comme Jonny Wilkinson est un véritable métronome. Je suis vraiment désolé pour eux. De notre côté, il fallait que l'on se focalise sur notre propre jeu, c'est le point le plus positif de la soirée.

Vous vous attendiez à un succès aussi facile?

B.H. : Cela vous a peut-être paru facile, mais ça ne l'était pas. Un match international n'est jamais facile de toute façon. Il a fallu se battre pendant 80 minutes, car les Anglais n'ont jamais renoncé. Jusqu'au bout, ils ont essayé.

L'Afrique du Sud, en revanche, a livré un match très accompli...

B.H. : Oui, nous avons vraiment réussi à faire le match dont nous rêvions. Le pack a été énorme comme d'habitude, mais je n'avais jamais vu un garçon comme Butch James jouer aussi bien que ce soir. Il a été fantastique. Idem pour Fourie Du Preez. Je leur tire mon chapeau. Défensivement, nous avons mis une pression terrible pendant 80 minutes. Nous avons de quoi être satisfaits. Battre l''Angleterre 36-0 en Coupe du monde, ce n'est pas rien.

Vous allez finir par devenir les favoris de ce Mondial, non?

B.H. : Nous n'en sommes pas encore là. Nous avions un match très important à négocier et à gagner contre l'Angleterre. Les médias avaient mis beaucoup de pression autour de cette rencontre. C'est une simple étape, parfaitement gérée. Nous allons savourer ce moment tous ensemble mais le plus dur reste à venir. Dès samedi, il faudra se remettre au travail pour préparer les Tonga.

On vous présente déjà comme un des stars de cette Coupe du monde. Cela vous inspire quoi?

B.H. : (Sourire). Pas grand chose. Je ne m'occupe pas de toute ça. Contre les Samoa, j'ai simplement concrétisé le travail de toute une équipe. Ça ne m'intéresse pas d'être une star. Je suis venu pour essayer de gagner cette Coupe du monde, pour la ramener au pays, et je ne le ferai pas tout seul.

Un mot sur votre blessure...

B.H. : Il n'y a rien de grave. J'ai eu une coupure à la paupière et il a fallu me poser quelques points de suture. Mais ce n'était pas méchant.

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