Marconnet : "Fixé sur le 7 septembre"

Par Rugbyrama
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Pour Sylvain Marconnet, toujours convalescent, le match d'ouverture contre l'Argentine est plus qu'un objectif, c'est une obsession. Le pilier raconte sa semaine un peu particulière à Val d'Isère...

Ou en êtes-vous de votre convalescence ?

Sylvain Marconnet.- On est dans les délais espérés avec le médecin de l'équipe. Je repasserais une batterie de tests après le stage à Font-Romeu mais a priori je devrais reprendre la course dans une dizaine de jours. Il va me falloir quinze jours pour endurer une course correcte. Derrière, je devrais refaire un peu de foncier même si avec la cardio que je fais, physiquement, ma condition est plus que correcte.

Que vous inspire la présence d'Alex Marco, le préparateur du Stade français ?

S. M.- C'est bien, il connaît mes capacités, mes limites, les charges d'entraînement que je peux supporter. Ça sera un plus quand je reprendrai, c'est clair.

Travailler seul, ce n'est pas un peu trop dur ?

S. M.- Rien n'est trop dur pour une Coupe du monde. C'est vrai que ce n'est pas évident des fois. J'ai passé ma semaine entre soins, marche,... Les autres joueurs me soutiennent beaucoup. J'ai hâte de les retrouver sur un terrain. De toute façon, j'ai eu au moins une séance quotidienne avec eux.

Vous vous êtes beaucoup baladé seul cette semaine...

S. M.- Oui, c'est aussi pour réhabituer mon pied, travailler sur la fatigue pour réduire au minimum les délais dans ma reprise.

Vous avez eu le temps de réfléchir pendant ces balades ?

S. M.- Je pense beaucoup au 20 octobre. Pour moi, ça ne fait pas un pli depuis des mois, voire des années. On y sera et avec la Coupe dans les mains je l'espère.

Vous doutez de votre capacité à être prêt à temps?

S. M.- Non, je ne laisse pas la place à ça. Le 7 septembre, je serais opérationnel pour le match d'ouverture.

Etre pris dans les 30 en étant blessé, ça vous a donné confiance ?

S. M.- Oui, ça prouvait que Bernard comptait sur moi. Il me l'a dit tout de suite d'ailleurs.

Pensez-vous encore au jour où vous vous êtes blessé, au ski ?

S. M.- J'y pense encore car ça me permet d'avancer. C'était le 4 mars, à 11h30. A partir de ce jour-là, j'ai déclenché le compte à rebours. Il me restait 6 mois et deux jours pour être prêt.

N'êtes-vous pas trop impatient ?

S. M.- Pour l'instant, je suis fixé sur le 7. Je veux que ce soit Bernard Laporte qui décide de ma présence sur le terrain, pas que ce soit sur une décision médicale. Il me reste sept semaines. Là, ça fait déjà des mois que je bosse comme un malade. Normalement, j'en fais toujours un peu plus mais parfois, on me freine. Il faut trouver le bon compromis entre trop et pas assez.

On a l'habitude dire qu'après une épreuve, on ressort plus fort...

S. M.- C'est une épreuve comme tout un chacun en a dans la vie. Il faut les surmonter. C'est ce qui fait l'homme. Si j'arrive à surmonter ce challenge alors... C'est mon Himalaya.

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