C’est bon pour le moral

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

La presse française a repris espoir comme, mais aussi grâce aux joueurs du XV de France. Mais la sobriété est de mise avant le huitième face à l’Irlande.

"Bon pour le moral" s"exclame Sud Ouest . Un refrain repris en coeur dans tous les titres de la presse hexagonale. Devant un "Clerc et une berjallie en furie" (Midi Olympique), "la Namibie qui nous fait du bien" ( Libération) n"a pas eu le temps d"exister. Pour cette "trop belle démonstration", La Dépêche du Midi a choisi de commencer son récit par la fin et l"essai, le seul l"unique des adversaires des Tricolores toulousain au Stadium... de Toulouse : "Une passe trop tranquille de Jauzion, un coup d"oeil et un sprint de Langhenhoven jusque sous les poteaux. La défense française crucifiée par un contre terrible... Si vous veniez de prendre place, bien tard tard, c"est vrai, dans ce Stadium en feu, vous avez dû être surpris de la réaction des supporters : une ovation interminable pour cet essai namibien."

Car le XV de France était à l'abri depuis belle lurette. Comme l'indique "L'Indépendant", "en passant ces pauvres Namibiens à la moulinette, hier, dans un Stadium en feu, l'équipe de France a trouvé ce qu'elle était venue chercher : la victoire (incontestable), le point de bonus offensif, la confiance dans son jeu, la joie de jouer, celle de donner du plaisir à son public."

Le "Rebond favorable" (La Dépêche du Midi ) de ces Bleus en blanc a été l'occasion pour le public toulousain de s'enflammer. Mais le capitaine d'un soir, Jean-Baptiste Elissalde a prié les personnes des médias "de ne pas user de superlatifs après cette victoire à très peu d'enseignements et d'inviter les journalistes à comme eux, rester sobres et concentrés avant le match capital face à l'Irlande." ( rugbyrama.fr)

Du plaisir, de la joie, mais aussi une certaine évidence avant d'affronter "une maison" irlandaise " ébranlée" qui "a été à deux doits de perdre contre les réservistes géorgiens" (Midi Olympique).

Donc ok, va pour le moral. Mais pas de conclusions hâtives. Le plus dur reste à faire. Car c'est bien comme le titre "Le Parisien-Aujourd'hui en France", "Une victoire écrasante qui demande confirmation" Rendez-vous est pris vendredi soir au Stade de France pour les coéquipiers de... Chabal.

Et voilà c'est raté. Le pari de ne pas citer une seule fois le nom de Sébastien Chabal dans la revue de presse est tombé à l'eau. Comme le président de la République, Caveman avec ses plus et ses moins, est devenu omniprésent.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?