Carter: "C'est bien pour nous"

Par Rugbyrama
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L'ouvreur des Blacks Daniel Carter avait le sourire en conférence de presse jeudi. Il reste incertain mais garde un très bon espoir de défier les Français samedi en quart de finale de Coupe du monde. Et estime que les Bleus n'ont peut-être pas choisi la m

Tout d'abord, comment va votre mollet droit ?

Daniel CARTER : Ça va. Je me suis ménagé cette semaine pour travailler sans trop forcer. Je vais forcer un peu plus maintenant et je suis confiant. J'ai bien progressé et ça va aller. Je n'ai plus de douleurs. J'en ai eu en début de semaine mais là je ne ressens plus rien. Les médecins et les kinés ont fait du bon boulot et j'ai bien réagi à leur traitement.

Vous auriez géré cette blessure de la même façon si c'était la finale de la Coupe du monde et qu'il n'y avait pas de match la semaine prochaine ?

D.C. : Cela aurait été la même chose probablement. Si j'avais plus forcé en début de semaine, cela aurait pu empirer les choses. Je voulais juste être remis pour samedi. Je ne pense pas aux semaines à venir, mais juste à ce match.

Est-ce plus difficile de préparer un quart de finale de Coupe du monde dans ces conditions ?

D.C. : C'est compliqué de ne pas faire toute la préparation. C'est juste une affaire de patience, il faut penser au jour le jour à ce que tu peux faire pour être rétabli plus vite. C'est moi qui contrôle, qui sens si il y a des choses que je peux faire ou ne pas faire à l'entraînement. Je me concentre sur ce que je dois faire. Je suis relativement confiant dans ma capacité à revenir assez tôt.

Vous aviez insisté pour jouer contre la Roumanie et le staff avait refusé de prendre ce risque. Cela a-t-il été frustrant pour vous ?

D.C. : Ça l'a été oui. J'avais vraiment envie de jouer. Mais c'est fait et je ne peux pas revenir dessus. Maintenant, je ne pense qu'à samedi prochain.

Que pensez-vous de la stratégie choisie par les Français pour ce match, basée en grande partie sur le jeu au pied ?

D.C. : Cela peut être une bonne chose pour nous, nous avons un bon triangle d'attaque avec notre arrière et nos deux ailiers. Ils ont décidé de jouer comme ça, on ne peut rien y faire... Ils ont de bons joueurs au pied.

Que pensez-vous de Lionel Beauxis ?

D.C. : Pardon ?

Que pensez-vous de Lionel Beauxis, votre vis-à-vis à l'ouverture ?

D.C. : Je ne le connais pas trop. J'ai regardé à la vidéo ses entrées en jeu avec la France. C'est un bon joueur avec un excellent jeu au pied.

Savez-vous que lui aussi avait des poteaux dans son jardin pour s'entraîner quand il était petit ?

D.C. : Ah bon ? On se ressemble alors...

Auriez-vous adopté la même stratégie si vous aviez été français ?

D.C. : C'est une très bonne question. Difficile à dire... Les Français sont très fiers de leur alignement en touche, ils ont un très bon jeu au pied, court ou long. Si ils ont adopté une telle stratégie, c'est parce qu'ils se sentent forts en touche.

Comment allez-vous faire pour museler les arrières français ?

D.C. : Il va falloir les mettre un maximum sous pression par notre jeu au pied mais également les presser haut afin de les gêner dans leurs dégagements. Ils ont des joueurs très rapides, deux centres très costauds. Il faudra faire en sorte de ne pas leur laisser d'espaces.

Que pensez-vous du parcours des Français depuis le début du Mondial ?

D.C. : Ils se sont vraiment améliorés depuis le match d'ouverture. On verra de quoi ils sont capables. S'ils parviennent à retrouver la forme qu'ils avaient lors des matchs amicaux, ils seront très dangereux. Lors de nos précédents matchs contre eux, nous avons été plutôt chanceux. Nous sommes sur nos gardes parce que nous savons qu'ils sont capables de battre n'importe qui sur un match. C'est difficile de se préparer contre une équipe si imprévisible. Elle est extrêmement difficile à jouer, a des joueurs talentueux et un banc de qualité. Il faudra que nous soyons au top pour les battre.

Etes-vous satisfait de la façon dont vous avez joué depuis le début de la compétition ?

D.C. : Oui, je suis plutôt content. Mais il y a encore des secteurs dans lesquels je peux m'améliorer. J'ai joué trois matchs jusqu'à présent mais, depuis le départ, je me prépare pour les phases finales et j'espère pouvoir franchir un nouveau palier ce week-end.

Que faisiez-vous lors de la demi-finale de 1999 ?

D.C. : Je regardais le match chez moi avec ma famille. Mes parents seront d'ailleurs présents à Cardiff. Ils ont fait un long voyage pour venir, je suis content. Ma soeur, qui vit au Canada, sera là la semaine prochaine à Paris...

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