Glas: "L'Ulster nous a plombés"

  • Stephane Glas - Montpellier - 30 novembre 2013
    Stephane Glas - Montpellier - 30 novembre 2013
Publié le Mis à jour
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Alors que le MHR prépare une réception dénuée d'enjeu contre Trévise, l'entraineur en charge des trois-quarts, Stéphane Glas, revient sur le parcours de son équipe en H Cup et les difficultés des Cistes cette saison.

Quel intérêt le match de ce week-end contreTrevise peut-il trouver à vos yeux ?

Stéphane GLAS: Il s'agira principalement de préparer la venue de Bordeaux-Bègles (le 25 janvier, NDLR). Il y aura dans cette rencontre plus d'intérêt, elle sera même très importante pour nous. L'équipe alignée contre Trevise ne sera pas nécessairement la même que contre l'Union, mais nous sommes dans cette optique-là. L'équipe devra garder un certain état d'esprit, se servir de ce qui a bien fonctionné notamment contre l'Ulster. Elle a fait preuve de combattivité, d'engagement, et il faudra garder ça ce week-end et monter en intensité avant le match contre Bordeaux-Bègles. Le piège dans lequel il ne faut surtout pas tomber est de ne vouloir que jouer, en oubliant l'essentiel.

Ce match contre l'Ulster vous a-t-il rassuré dans cette période un peu difficile pour Montpellier ?

S.G: En tout cas il y a toujours de l'espoir ! Sur le match en Irlande, nous n'avions rien à reprocher aux mecs en termes d'investissement ou d'agressivité. Il ne faut pas oublier que nous ne jouions plus rien. Les Irlandais ont eu presque 25 minutes pour inscrire le quatrième essai, mais nous n'avons pas lâché. Ca montre quelques chose.

Cette quinzaine européenne sans enjeu a-t-elle pu être bénéfique pour le groupe, qui a pu travailler plus librement ?

S.G: Cela permet de prendre un peu moins de pression, notamment par rapport au championnat ou il y a encore énormément d'équipes qualifiables à mi-saison. Ces deux rencontres nous permettent de respirer un peu, de nous faire plaisir, d'aller à l'essentiel sans penser forcément au résultat. On se rend compte aussi que sans cet impératif, les joueurs sont libérés. C'est certainement une des choses à garder. Nous avons des échéances importantes qui arrivent, et le groupe doit trouver un équilibre de pression, pour parvenir à rendre des copies suffisamment propres.

Elle aura également servi à revoir certains joueurs moins utilisés...

S.G: En effet, ces joueurs qui étaient en Irlande avaient eu un peu moins de temps de jeu que d'autres. Ils auraient pu le considérer au départ comme un cadeau empoisonné, contre une équipe qui jouait sa qualification. Au regard du contenu, on pourra essayer de reconduire certains éléments qui le méritent bien, leur montrer qu'on a confiance en eux.

Le MHR avait annoncé par son président l'ambition d'un quart de finale, éventuellement à domicile. Cette campagne est donc forcément décevante ?

S.G: Oui, enfin... C'est compliqué. Quand on joue la H Cup, on a beau avoir une très belle équipe, ce qui est notre cas et il ne faut pas se le cacher, rien n'est certain. On n'a absolument pas droit au faux pas. Regardez l'année dernière le Stade toulousain, dans une poule du même style, qui n'était pas passé en quart de finale, alors qu'on connait la qualité de Toulouse. Quand j'ai vu notre poule cette année je savais que ce serait très difficile. C'est une déception car nous étions passés l'année dernière, mais en Coupe d'Europe ça va tellement vite, au moindre match manqué c'est presque terminé. Le bilan brut est décevant mais nous avions une poule moins relevée l'année dernière.

Peut-on considérer que les matchs se soient joués à des mauvais moments pour le MHR ?

S.G: C'est vrai pour la double rencontre face à Leicester, où nous venions de perdre contre Castres à la maison et au Racing. Mais avant notre première défaite contre l'Ulster, l'équipe était plutôt bien. Nous étions troisièmes en championnat, nous avions battu Trévise... Ce match nous a plombés, et il n'y avait aucune marge d'erreur. Ca avait fait un peu de mal au groupe, même si les Irlandais nous avaient pris sur un jeu simple.

Le MHR peut-il tirer quelque chose de positif de cette campagne?

S.G: Oui, nous en avons discuté à l'issue du match en Irlande et il y a une ou deux choses que nous allons peut-être modifier dans les semaines à venir, dans la couverture du fond du terrain. Quand on regarde le dernier match, l'équipe n'a jamais été transpercée, ni au large, ni au centre. En revanche sur trois jeux au pied, il y a eu trois essais...

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