Et Clermont s’est mis à trembler…

Par Rugbyrama
  • Parra - Clermont Munster - 27 avril 2013
    Parra - Clermont Munster - 27 avril 2013
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Serein pendant plus d’une heure, Clermont s’est mis sous pression en fin de match lorsque le Munster est revenu sur ses talons. Les vieux démons ont ressurgi…

Après une telle campagne européenne (sept succès en sept matchs), il aurait été trop cruel pour Clermont de ne pas se qualifier pour la première finale de son histoire. Surtout après le scénario de cette demi-finale où les hommes de Vern Cotter ont fait preuve d’une grande maîtrise pendant une heure. Plus puissants, plus impériaux en conquête et plus inspirés dans le jeu, les Auvergnats frôlaient la copie parfaite, menant aisément à l’heure de jeu (16-3).

Mais voilà, l’ASMCA, ô combien admirable d’engagement en défense, a quelque peu lâché du lest et fut contraint de vivre une fin de match irrespirable, notamment après l’essai de Hurley (60e). Dès lors, les vieux démons et les mauvais souvenirs ont ressurgi. Et notamment ceux de l’an passé et la défaite face au Leinster (19-15) en demie. L'essai raté par Fofana hante encore bon nombre d'esprits. Revivre une telle désillusion aurait été une incroyable tragédie. Notamment après soixante minutes d’un tel acabit.

Nalaga tergiverse devant son en-but

Une certaine fébrilité s’est emparée des Clermontois, histoire de leur rappeler qu’à ce niveau de la compétition, il faut être parfait durant quatre-vingt minutes. Le stade de La Mosson, tout de jaune vêtu, a senti un vent de panique, notamment lorsque Nalaga a tergiversé devant son en-but (70e). Avant cela, Parra avait connu son premier échec au pied (68e), permettant ainsi au Munster de toujours y croire et de rester au contact au tableau d'affichage (16-10). Des petits signes négatifs laissant ainsi du suspense à cette rencontre. Ce dont se seraient bien passés Julien Bonnaire et ses coéquipiers.

Les Irlandais ont alors fait parler leur expérience et lançaient toutes leurs forces dans la bataille. L’atmosphère devenait irrespirable notamment lorsque le Munster, articulé autour de Paul O’Connell, déclenchait un ballon porté à dix mètres de l’en-but auvergnat (78e). Mais voilà, Clermont a pris une autre dimension. Cette année, rien ne semble pouvoir contrer cette machine si bien huilée. La défense asémiste s’exprimait pleinement, récupérait le ballon et se dégageait par l'intermédiaire du pied de Brock James. La mêlée, irréprochable, enfonçait le clou en obtenant une pénalité une minute après. A la 80e... Le moment de baisser le rideau et de libérer un peuple clermontois en apnée.

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