Millo-Chluski : "Peu importe l'adversaire"

Avez-vous complètement digéré la défaite en demi-finale face à Perpignan ?

Romain MILLO-CHLUSKI : Nous devons évacuer cette défaite même si un titre nous échappe. Il nous reste une finale à jouer. Nous devons nous concentrer sur la Coupe d'Europe qui est l'objectif premier. Nous devons faire abstraction de notre défaite face à Perpignan mais la garder en tête et mettre le doigt sur ce qui fait mal.

Une finale de Coupe d'Europe face à un club français, n'est-ce pas dommage ?

R. M.-C.: Peu importe l'adversaire. L'événement en soi est assez fort. Surtout, nous n'oublions pas les matchs difficiles que nous avons réussi à gagner pour arriver en finale.

Biarritz vient d'avoir trois semaines sans match, est-ce un handicap ?

R. M.-C.: Les Biarrots ont eu l'avantage d'avoir du temps pour décortiquer notre jeu. De notre côté, nous sommes dans une certaine continuité mais nous allons préparer cette finale de H Cup en sachant qu'elle représente la finalité de toute une saison.

Le secteur de la mêlée a été défaillant face à Perpignan. Êtes-vous vexés, est-ce une source de motivation supplémentaire pour la finale ?

R. M.-C.: Nous avons concédé beaucoup de pénalités dans ce secteur. Douze points, c'est beaucoup pour ce qui est un de nos points forts. C'est dommageable que cela nous arrive en demi-finale face à Perpignan. Maintenant, nous sommes des compétiteurs et nous devons faire abstraction du passé car cela ne reflète pas le travail des joueurs et des entraîneurs pendant toute la saison. Il faut que tout le monde se mobilise pour trouver une solution car c'est une grosse bataille qui s'annonce au Stade de France et j'espère que notre mêlée répondra présente.

Le Stade toulousain vient d'enchaîner plusieurs rencontres de très haut niveau. N'êtes-vous pas fatigués ?

R. M.-C.: Une fatigue latente existe mais nous arrivons à l'oublier face à un tel événement surtout que le groupe a connu pas de rotation tout au long de la saison pour nous permettre d'être prêt. C'est un groupe qui fonctionne bien depuis des années. On aime être ensemble, se battre ensemble sur le terrain. Donc, on va se donner les moyens de réaliser un grand match. L'important sera de ne pas avoir de regrets lors de ce match de clôture.

Pensiez-vous retrouver Biarritz à ce stade de la compétition ?

R. M.-C.: Les Biarrots sont arrivés là grâce à un parcours similaire au nôtre. Ils ont reçu en quart de finale, puis en demi-finale. C'est une équipe qui s'appuie sur une très bonne conquête, et qui a beaucoup de courage. Le BOPB a vraiment un gros cœur et j'espère que l'on en aura autant qu'eux ce samedi.