Szarzewski, Chavancy et Laulala de retour, que feriez-vous à la place de Travers et Labit ?

  • Casey Laulala de retour
    Casey Laulala de retour
  • Dimitri Szarzewski en quart contre Toulon
    Dimitri Szarzewski en quart contre Toulon
  • Henry Chavancy (Racing)
    Henry Chavancy (Racing)
  • Johan Goosen (Racing 92) - avril 2016
    Johan Goosen (Racing 92) - avril 2016
Publié le Mis à jour
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CHAMPIONS CUP - Laurent Travers et Laurent Labit doivent coucher cette semaine la composition la plus importante de la saison, en vue de la finale de Champions Cup face aux Saracens. Henry Chavancy, Casey Laulala et Dimitri Szarzewski postulent pour ce grand rendez-vous. Faut-il les aligner ? Voici notre avis, on attend les vôtres.

Qui au talon ?

Le contexte : C'est sur les réseaux sociaux que Dimitri Szarzewski a communiqué la durée de son indisponibilité, entre 4 et 6 semaines, consécutive à l'entorse du genou subie lors du quart de finale de Champions Cup contre Toulon. Deuxième dans la hiérarchie des talonneurs, Camille Chat a pris sa succession... sauf lors de la demi-finale face à Leicester, où ses entraîneurs lui ont préféré le plus expérimenté Virgile Lacombe. Le jeune international français a par ailleurs démarré à Brive samedi dernier. Un mauvais signe pour lui alors que Laurent Labit avait affirmé une semaine avant que les quinze titulaires de la finale pourraient souffler à moment-là.

Dimitri Szarzewski en quart contre Toulon
Dimitri Szarzewski en quart contre Toulon

Quels choix : Szarzewski s’entraîne pleinement avec le groupe francilien depuis lundi, soit quatre semaines et un jour après sa blessure. Il postule de fait pour samedi. Camille Chat et Virgile Lacombe, qui ont pris part à la rencontre face au CABCL (52 minutes pour le premier, 28 pour le second), n’ont aucun pépin physique à déplorer. Ils sont donc trois pour deux places sur la feuille de match.

Notre avis : Connaissant le capitaine du Racing, il n’est pas revenu spécialement cette semaine pour faire le nombre. Bourreau de travail et doté d’une excellente constitution physique, l’ancien du Stade français a dû, dès connaissance du diagnostic, multiplier les heures de rééducation et de musculation pour se donner une chance de jouer une éventuelle finale. Son tempérament d’ultra compétiteur et son expérience seront un plus indéniable face aux Saracens. A la place de Labit et Travers, nous prendrions le risque de l’aligner dès le départ, et nous choisirions Camille Chat dans le rôle de l’impact player.

2 fauteuils pour 4 au centre

Le contexte : Pour se hisser en finale de la Champions Cup, le staff francilien a dû bricoler une paire de centres inédite lors des deux tours précédents. Henry Chavancy n’a en effet disputé que treize minutes en match officiel en l’espace de deux mois et demi. C’était à Lille, contre Toulon, pour une défaite (20-21) et une rechute de sa blessure à l’ischio-jambier.

Quant à Casey Laulala, il n'a plus joué depuis le 12 mars dernier et son problème au mollet survenu face au Stade français (16-34). En leur absence, Alexandre Dumoulin et Johan Goosen ont bien fait le job en Coupe d'Europe. Une performance, notamment pour le Sud-Africain qui découvrait ce poste à haut niveau. Chavancy et Laulala s'entraînent normalement depuis la semaine dernière.

Henry Chavancy (Racing)
Henry Chavancy (Racing)

Les choix : Éliminons d'ores et déjà Albert Vulivuli, pas qualifié puisqu'ayant déjà participé à la Champions Cup avec Clermont cette saison. La candidature d'Étienne Dussartre ne sera également pas retenue pour ce match et le replacement de Dan Carter au centre n'est plus d'actualité avec les retours. Restent cinq hypothèses potentiellement crédibles : les deux titulaires en quart et en demie, Dumoulin et Goosen, les revenants Chavancy et Laulala et enfin le polyvalent Rokocoko.

Notre avis : Joe Rokocoko peut dépanner au centre mais il est tellement plus performant en binôme avec Juan Imhoff en bout de ligne ! Alors laissons-le à l'aile... Avec Chris Masoe, Henry Chavancy est l'élément incontournable du système défensif francilien. Avec lui, le Racing s'offre un gage de solidité indéniable. Et puis il est l' "enfant" du club. Jouer une finale avec le maillot ciel et blanc ne peut que le transcender et compenser son manque de rythme. Plutôt lui que Dumoulin, donc.

Johan Goosen (Racing 92) - avril 2016
Johan Goosen (Racing 92) - avril 2016

Pour le numéro 13, le choix est plus compliqué. L'association Chavancy-Laulala a fait ses preuves en matière de complémentarité mais le Neo-Zélandais a eu récemment 34 ans. Et à cet âge-là, le manque de rythme compte vraiment, surtout pour un joueur censé porter le ballon et faire la différence sur sa vitesse et ses appuis. Alors pourquoi pas Johan Goosen, qui a explosé lors de son intérim au poste de second centre ? On lui prédisait le pire en demi-finale contre Manu Tuilagi et il s'en est remarquablement sorti. Et puis il a cette capacité rare à pouvoir changer le cours d'un match sur une fulgurance. Un éclair, c'est justement ce qui avait fait la différence lors de la dernière finale de Champions Cup.

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