Umaga: "Toulon va me manquer"

Par Rugbyrama
  • tana umaga toulon 2010
    tana umaga toulon 2010
Publié le Mis à jour
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Entretien exclusif avec Tana Umaga. L'ex-capitaine des Blacks, qui a retrouvé les terrains avec Toulon ces dernières semaines, a bien voulu se prêter au jeu des questions-réponses avant sa dernière apparition au Vélodrome, en finale du Challenge. Entretien plein d'humour qui colle au personnage.

Quelle a été votre première impression en débarquant à Toulon ?

Tana UMAGA : Une très grosse surprise ! Je ne m’attendais pas à un tel accueil. Je ne connaissais pas l’engouement qu’il y avait autour de ce club. Je suis resté perplexe car j’ai eu l’impression d’être traité comme une grande star. Or pour moi, la France était un des pays ou le football était LE sport majeur. Pas le rugby. J’ai compris plus tard que le rugby était presque aussi important.

Qu'est-ce qui va vous manquer de Toulon, une fois rentré en Nouvelle-Zélande ?

T.U. : Les amis que j’ai pu me faire, mes partenaires de club, mais surtout l’alimentation française et votre vin. Je vais devoir arrêter le régime méditerranéen et cela va être très dur.

Votre meilleur souvenir sportif ?

T.U. : J’espère qu’il est à venir… Jusque là, je retiens surtout mon premier match à Mayol. La découverte de cette ambiance unique dans ce stade et puis notre premier match au Vélodrome l’an passé face au Stade toulousain. La communion avec nos supporters fût tout simplement énorme. Je ne me rappelle pas avoir connu une telle ferveur.

Votre endroit préféré sur Toulon ?

T.U. : Le quartier du Mourillon avec ses restaurants, la mer et son jardin d’enfants. Un endroit magnifique, tranquille qui représente parfaitement l’art de vivre toulonnais.

Votre mot ou votre phrase préférée en français?

T.U. : Je ne sais pas ! (espiègle, ndlr). Autrement, une bucket friends s’il vous plait avec une boite de neuf hotwings (menu du KFC, chaine de restaurants fast-food, spécialisée dans le les sandwich au poulet, ndlr).

De quelle sortie rêvez-vous dimanche ?

T.U. : La meilleure possible ! Je n’ai pas besoin de préciser, vous m’avez compris ?

Comment qualifieriez-vous le président Boudjellal ?

T.U. : C’est peut-être le dirigeant le plus passionné que j’ai croisé. Il dépense une énergie folle pour arriver à ses fins, pour que le RC Toulon arrive tout en haut.

Avez-vous conscience d’être pour beaucoup aussi dans le renouveau du club ?

T.U. : Non, je n’ai pas été le messie comme vous aviez titré lors de ma venue. J’ai eu la chance d’être là au bon moment. J’ai aussi profité de la présence de joueurs extraordinaires, de l’investissement du président qui a mis beaucoup de passion dans ce qu’il a entrepris.

Vous êtes-vous fait des amis pour la vie au RCT ?

T.U. : Oui et ce n’est pas de la démagogie. Toulon va me manquer ! Ils vont me manquer. Mais nous nous sommes promis de trouver le moindre prétexte pour nous rendre visite. Je resterai en contact avec cette ville, ce club.

Après quatre saisons passées en France, que pensez-vous du niveau du rugby français ?

T.U. : Évidemment, il est très fort. D’ailleurs ce week-end, trois des quatre équipes en finale des compétitions européennes sont françaises. Cela démontre assez bien le niveau général du Top 14. Sur le jeu, il est excessivement physique et comme la saison est très, très longue, pour y arriver, il faut avoir une grande profondeur de banc et être épargné par les blessures.

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