Danty : "L'équipe de France, je pensais que c'était fini..."

  • XV de France - Danty
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TOURNOI DES 6 NATIONS 2022 - Jonathan Danty (29 ans, 13 sélections) s'est aujourd'hui fait une place en équipe de France. A une époque, pas si lointaine d'ailleurs, le trois-quarts centre du Stade rochelais pensait pourtant que la sélection ne voudrait plus jamais de lui...

Quelle opinion avez-vous du pays de Galles, votre prochain adversaire dans le Tournoi des 6 Nations ?

C'est une bête blessée qui a connu un début de Tournoi assez difficile. Mais les Gallois restent les tenants du titre et voudront probablement nous le rappeler, vendredi soir. Les qualités de cette équipe? Déjà, il y a le jeu au pied de pression, puisque cette formation récupère un nombre incalculable de ballons dans les airs. C'est également une équipe dense, physique et rude. A Cardiff, on s'attend à un énorme combat.

Vous avez aujourd'hui fait votre place en équipe de France après avoir connu des hauts et des bas dans votre carrière. Vous retournez-vous parfois sur le chemin parcouru ?

Je me suis rendu compte récemment que j'avais connu plus de sélections en un an que sur les huit dernières saisons. Voilà... C'est mon parcours à moi... A un moment de ma carrière, j'ai peut-être un peu baissé de pied, je n'étais pas au niveau... Aujourd'hui, j'y suis et j'en profite à 100 %. (il marque une pause) Ouais, j'adore.

Aviez-vous dit adieu à l'équipe de France ?

Après la Coupe du monde 2019, j'avais fait une croix sur tout ça. Je pensais que c'était fini parce qu'au moment où le staff des Bleus a fait le tour des clubs (en décembre 2020, pour rencontrer les internationaux pistés), je n'avais pas été vu.

Que vous étiez-vous dit, à cette époque ?

Je m'étais dit : continue à progresser en club ! [...] Finalement, le staff a peut-être changé de vision sur le joueur que je suis et ça me permet d'être ici, aujourd'hui. Ca a demandé pas mal de force, pas mal de temps aussi. Mais je n'ai aucun regret.

En quoi avez-vous changé ?

Le retour de Gonzalo Quesada à Paris m'a fait du bien. Avant lui, j'avais connu des coachs qui me demandaient un jeu très restrictif et j'étais enfermé dans ce style de jeu-là. Au Stade français, Gonzalo m'a donc demandé de changer. Il m'a dit que si je ne progressais pas, je ne jouerais pas. Je n'ai pas eu le choix, en fait. Mais ça a marché. Quesada, c'est l'un des seuls entraîneurs ayant cru que je pouvais faire autre chose que rentrer dans des murs.

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