L'Irlande veut renouer avec la victoire

  • Johnny Sexton face aux Gallois
    Johnny Sexton face aux Gallois
  • Andy Farrell (Irlande)
    Andy Farrell (Irlande)
  • Conor Murray, Jonathan Sexton - Ireland-Wales - 2019 Guinness Summer Series - Getty Images
    Conor Murray, Jonathan Sexton - Ireland-Wales - 2019 Guinness Summer Series - Getty Images
  • Champions Cup - John Cooney (Ulster) face à Gloucester
    Champions Cup - John Cooney (Ulster) face à Gloucester
Publié le Mis à jour
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TOURNOI DES 6 NATIONS 2021 - Avec un calendrier plus favorable, les Verts d’Andy Farrell ambitionnent un retour au premier plan. Ils visent la victoire finale et pourquoi pas le Grand Chelem. Manière de tourner la page sur les années Joe Schmidt.

Vainqueurs de trois éditions sur les cinq dernières années (en 2014, 2015 et en 2018 avec un Grand Chelem à la clé), les Irlandais ne visent rien d’autre que la victoire finale, et pourquoi pas un quatrième Grand Chelem après ceux de 1948, 2009 et 2018. La saison passée, les hommes du sélectionneur Andy Farrell ont signé un Tournoi correct, sans plus. Doublés par la France (défaite 35-27 à Saint-Denis) lors de la dernière journée qui fut reportée au 31 octobre dernier, les Irlandais ont terminé à la troisième place, derrière l’Angleterre et nos Bleus.

Andy Farrell (Irlande)
Andy Farrell (Irlande)

Avant cela, les coéquipiers de Jonathan Sexton avaient dominé l’Ecosse à domicile (19-12), puis le pays de Galles (24-14) avant de perdre en Angleterre (24-12) et de corriger l’Italie à domicile (50-17). Un bilan neutre donc, d’autant que les Irlandais avaient cette fois la chance de recevoir à trois reprises. A noter tout de même qu’ils étaient encore en course pour remporter le titre quand le Tournoi fut arrêté au début du mois de mars dernier, et qu’il leur restait encore à affronter l’Italie et la France : "Nous avons un peu notre destin entre nos mains, déclarait à l’époque Andy Farrell. Même si les matches à venir vont nous donner du fil à retordre. Nous devons d’abord jouer contre l’Italie et obtenir un résultat. Tous les garçons sont conscients de ce qui les attend, dans la mesure où ces grands matches, qui leur permettront d’être sélectionnés à nouveau et de participer au 6 Nations, sont là pour être gagnés. Nous devons avoir faim et ne pas être effrayés par cela."

Conor Murray, Jonathan Sexton - Ireland-Wales - 2019 Guinness Summer Series - Getty Images
Conor Murray, Jonathan Sexton - Ireland-Wales - 2019 Guinness Summer Series - Getty Images

Même s’ils n’ont donc pas pleinement convaincu, les Irlandais n’aborderont pas ce Tournoi avec la peur au ventre. Malgré trois déplacements (Galles, Italie et Ecosse), le calendrier paraît plus favorable. Si les Gallois se montrent aussi décevants qu’ils l’ont été jusqu’alors, les Irlandais n’auront aucun mal à s’imposer à Cardiff, comme à Rome.

Des cadres et des jeunes

Reste donc le XV du Chardon en phase ascendante qu’il faudra cueillir à Murrayfield. Mais au moins, les hommes d’Andy Farrell auront l’avantage de recevoir à Dublin les deux formations les plus en forme du moment, l’Angleterre d’Eddie Jones, et la France de Fabien Galthié. Sur le terrain, Farrell pourra compter sur plusieurs cadres qui ont récemment affiché d’excellents niveaux de forme : nous pensons notamment au troisième ligne CJ Stander, au demi de mêlée Conor Murray dont le retour au meilleur niveau a certainement dû être motivé par l’éclosion de l’Ulstermen John Cooney, au deuxième ligne James Ryan ou encore au centre Robbie Henshaw.

Champions Cup - John Cooney (Ulster) face à Gloucester
Champions Cup - John Cooney (Ulster) face à Gloucester

Au rang des réserves, on en formulera au sujet de deux hommes : Jonny Sexton, et Jacob Stockdale. Le premier va bientôt avoir 36 ans, et l’on ignore s’il évoluera cette année encore à son meilleur niveau. Le second a dix ans de moins mais paraît aujourd’hui bien loin du joueur qu’il était il y a quelques années : non content d’être devenu tendre en défense, Stockdale semble s'enfermer dans un rôle de perce-muraille qui ne fait jamais jouer derrière lui. Gare, car le jeune Hugo Keenan pointe le bout de son nez.

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