Et l'Angleterre va retrouver Twickenham...

Par Rugbyrama
  • Les Anglais reviennent pour la première fois à Twickenham après le fiasco du Mondial
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  • La déception de Mako Vunipola (Angleterre) après la défaite contre l'Australie - 3 octobre 2015
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  • Jonathan Sexton (Irlande) - 7 février 2016
    Jonathan Sexton (Irlande) - 7 février 2016
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6 NATIONS - Plus de quatre mois après le fiasco de sa Coupe du monde, l'Angleterre va retrouver l'enceinte de Twickenham et son public qui ne va rien lui laisser passer. Le choc face à l'Irlande sent le souffre d'autant que l'entraîneur Eddie Jones s'est bien chargé d'allumer le feu...

L'Angleterre part à la chasse aux fantômes face à l'Irlande samedi à Twickenham que le XV de la Rose retrouve pour la première fois depuis le fiasco de la Coupe du monde, dans une ambiance qui sent le soufre. Après deux victoires pour commencer le Tournoi des six nations, l'Angleterre cherchera d'abord à entretenir sa dynamique contre des Irlandais qui courent toujours après leur premier succès après leur nul face aux Gallois et leur court revers en France. Mais il s'agira aussi de se réconcilier avec le public, qui n'a pas oublié l'énorme déception de la Coupe du monde quittée dès la phase des poules.

La dernière fois que le XV de la Rose s'est produit à Twickenham, le 3 octobre dernier, il a quitté le temple la tête basse et irrémédiablement éliminé, battu sans discussion (33-13) par l'Australie. En comptant sa défaite (28-25) face au pays de Galles une semaine plus tôt, l'Angleterre reste même sur deux revers de suite dans son antre. On a des choses à se faire pardonner, concède l'arrière Mike Brown. Depuis cet automne meurtrier, le sélectionneur Stuart Lancaster a été remplacé par l'intransigeant Eddie Jones. Mais pour le reste, on ne peut pas vraiment parler de grand ménage. Oui, Chris Robshaw n'est plus capitaine, relayé par le fougueux Dylan Hartley. Mais il est toujours titulaire. Et ils seront dix samedi dans le XV de départ à avoir foulé la pelouse maudite du 3 octobre.

La déception de Mako Vunipola (Angleterre) après la défaite contre l'Australie - 3 octobre 2015
La déception de Mako Vunipola (Angleterre) après la défaite contre l'Australie - 3 octobre 2015

Quand Eddie Jones allume...

La seule vraie nouveauté consiste en la première titularisation du jeune deuxième ligne Maro Itoje, 21 ans, dont on attend monts et merveilles. Plus que les hommes, c'est la manière qui doit changer. A cet égard, les deux victoires face à l'Écosse et l'Italie n'ont évidemment pas suffi à lever tous les doutes. Mais il est incontestable qu'un vent nouveau souffle avec Eddie Jones et il est plutôt brûlant. Car, contrairement au poli Stuart Lancaster, l'Australien n'hésite jamais à allumer l'adversaire.

Jeudi, il a ainsi promis un traitement de faveur à Jonathan Sexton, déjà victime de plusieurs commotions cérébrales, tout en déclarant qu'à la place des parents de l'ouvreur irlandais il serait inquiet! Dans la semaine, il avait déjà attaqué l'Irlande qui joue 60% de ses ballons au pied.

Jonathan Sexton (Irlande) - 7 février 2016
Jonathan Sexton (Irlande) - 7 février 2016

Son homologue, Joe Schmidt, a décidé de ne pas donner suite, se contentant d'assurer que Sexton était en parfait état de jouer. Il faut dire que le boss des Irlandais a suffisamment de problèmes comme ça avec les nombreuses blessures qui handicapent son équipe. Ses joueurs se sont chargés de répondre à sa place. Johnny (Sexton) va terminer ce débat très vite sur le terrain, a souligné Andrew Trimble, rappelant au passage que l'Irlande était double tenante du titre. Nos rencontres avec l'Angleterre sentent toujours un peu le souffre mais on ne va pas se prendre la tête. On n'ira pas punaiser les propos d'Eddie Jones sur la porte du vestiaire, a tempéré le pilier Mike Ross. Il n'empêche: les retrouvailles s'annoncent musclées.

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