Szarzewski: "On manque un peu de joueurs d'expérience"

  • Dimitri Szarzewski a apprécié le spectacle devant Angleterre-France - Photo Lionel Roy
    Dimitri Szarzewski a apprécié le spectacle devant Angleterre-France - Photo Lionel Roy
  • Dimitri Szarzewski tout sourire durant la soirée "No Rules, great scotch" - Photo Lionel Roy
    Dimitri Szarzewski tout sourire durant la soirée "No Rules, great scotch" - Photo Lionel Roy
  • Atelier cocktail pour Dimitri Szarzewski et autres invités - Photo Lionel Roy
    Atelier cocktail pour Dimitri Szarzewski et autres invités - Photo Lionel Roy
Publié le Mis à jour
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Grand absent de la sélection de Philippe Saint-André depuis le début du Tournoi, Dimitri Szarzewski était l'invité de marque de la soirée "No rules, great scotch", organisée par William Lawson's au Corcoran's Grands Boulevards, à Paris. Malgré la défaite se ses coéquipiers, le talonneur du Racing s'est régalé. 

On ne pouvait pas plus mal commencer... Sur le premier essai de Ben Youngs après seulement deux minutes de jeu, Dimitri Szarzewski fait la moue. Assis devant le match, les yeux rivés sur l'écran, le talonneur international a la réaction mesurée. Après la première pénalité de Jules Plisson, puis l'essai en contre de Tillous-Bordes, il applaudit. Le match s'emballe. Son ancien coéquipier au Stade français se fait désosser par Courtney Lawes. Maestri s'en mêle, Dan Cole en remet une couche. Szarzewski reste impassible, mais on sent bien qu'intérieurement, il bout. La mêlée française est dominée. Joe Marler, 24 ans, branche Nicolas Mas, de dix ans son aîné. L'ancien Biterrois hoche la tête. Rendez-vous est pris avec la première ligne anglaise. Pour le prochain Crunch, qui sait.

Le spectacle est total. S'il trouve Monsieur Owens sévère, il valide en revanche l'essai de Watson. Jonathan Joseph est-il hors jeu avant sa passe entre les jambes ? Le capitaine du Racing pense qu'il est sur la même ligne... Bon, ça se joue à pas grand chose . Ford, en bord de touche, transforme sans problème. Le jeune ouvreur de Bath impressionne Szarzewski. Lui retrouvera Owen Farrell et les Saracens – assez peu représentés dans le squad anglais – en quarts de finale de la Champions Cup. "Dim'" apprécie le spectacle. Cinq essais, c'est beau ! Quelle première mi-temps ! , siffle-t-il au moment où les cornemuses s'emballent au Corcoran's.

Dimitri Szarzewski tout sourire durant la soirée "No Rules, great scotch" - Photo Lionel Roy
Dimitri Szarzewski tout sourire durant la soirée "No Rules, great scotch" - Photo Lionel Roy

"Il faut décomplexer les jeunes"

Le joueur sait se rendre disponible, même s'il lui est difficile de décoller les yeux de l'écran géant. Concentré, impassible malgré l'effervescence autour de lui, Dimitri Szarzewski est tout sourire devant la course de soutien de Debaty, qui inscrit le quatrième essai des Bleus. Plus tard, après l'essai de Nowell, il a vite fait le calcul : Il leur manque un essai transformé, et ils sont champions  ! Au terme de la belle percée de Kockott, le soutien français est pénalisé. Cette fois, Monsieur Owens en prend pour son grade. Fin du match, place à l'atelier cocktail, baptisé le "Prince William Lawson's" : whisky, jus de citron et curaçao, agrémenté de coca-cola. Dimitri Szarzewski cafouille au moment d'extraire le verre du shaker.

Détendu, le talonneur répond aux questions des bloggueurs présents. Le Racingman a trouvé un peu étrange la présence de trois piliers droits sur la feuille de match, est content pour son jeune coéquipier Ben Arous, qui a sûrement gagné sa place  lors de ce tournoi. Le mal français ? On manque un peu de joueurs d'expérience, analyse-t-il. Et les jeunes arrivent dans un contexte difficile, avec une équipe critiquée. Il faut les décomplexer . Après une séance de dédicace, tout ce petit monde se sépare. Avec, pour Szarzewski, le Mondial dans un coin de la tête.

Atelier cocktail pour Dimitri Szarzewski et autres invités - Photo Lionel Roy
Atelier cocktail pour Dimitri Szarzewski et autres invités - Photo Lionel Roy
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