Kayser: "La compétition au poste de talonneur commence à se resserrer de plus en plus"

Je suis évidemment très heureux, d’autant que la compétition au poste de talonneur commence à se resserrer de plus en plus. Il y a toujours de l’incertitude, donc c’est beaucoup de fierté. [...] Pour construire un groupe et conserver le début d’élan du mois de novembre, je suis ravi de faire partie de ce groupe. Il faut surtout engranger des victoires et concrétiser les bonnes choses qui peuvent être faites par intermittences. L’idée ça va être d’être des morts de faim sur un Tournoi où l’on jouera beaucoup à l’extérieur, avec relativement peu de pression parce que la Coupe du monde arrive ensuite et c’est l’objectif numéro 1. Ça s’annonce dur. L’Ecosse à Paris, ce n’est pas un cadeau parce que Vern Cotter va les préparer comme des fous, et ensuite il y a les déplacements en Angleterre et en Irlande notamment. Mais c’est une grande compétition, et peu de monde dans ce groupe peut se permettre de se projeter sur la Coupe du monde, a-t-il d'abord avancé.

Et de se projeter sur la suite: Je n’ai jamais fait de Coupe du Monde, donc je ne sais pas si la lancée acquise pendant le Tournoi aide. Vu l’historique c’est plutôt l’inverse, et on se cache derrière ça, en se disant qu’il faut faire un Tournoi pourri pour faire une bonne Coupe du monde… Je ne suis pas sûr que ça aide, et un grand chelem, ça ne serait pas plus mal. Pour les joueurs qui veulent être sûrs d’être dans le wagon, il faut engranger des victoires et concrétiser le bien que l’on pense du groupe. On en a besoin.