Dusautoir: "Gagner, quoi qu'il en coûte"

Par Rugbyrama
  • Dusautoir - 22 février 2013 - XV de France
    Dusautoir - 22 février 2013 - XV de France
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Thierry Dusautoir, le capitaine du XV de France, a rappelé son "envie de gagner" face à l’Irlande après les trois défaites concédées depuis le début du Tournoi.

L’heure est grave. Le XV de France est en train de vivre l’un des pires Tournoi de son histoire avec trois défaites en autant de rencontres. Depuis 1982, les Bleus n’avaient pas vécu un tel scénario. L’heure est donc au réveil. Et il passe par une révolte à Dublin samedi face à l’Irlande. Thierry Dusautoir, le capitaine tricolore, souhaite vivement stopper la spirale négative et éviter ainsi une quatrième défaite qui ferait vraiment tâche. "C'est quelque chose qu'on ne veut pas envisager et on va tout faire pour que ça n'arrive pas. Il y a une fierté de montrer qu'on est une équipe de bons joueurs de rugby. Au final, il faut gagner. L'équipe de France a souvent été critiquée parce qu'elle gagnait moche, mais elle gagnait. On se rend compte que la victoire, quelle que soit la manière, est vraiment importante. Aujourd'hui, on a surtout envie de gagner, quoi qu'il en coûte."

De cette situation délicate, le troisième ligne de Toulouse est persuadé que les Bleus seront en tirer les meilleurs enseignements. Et qu’ils en sortiront grandis. "Ce groupe est en train de se ‘faire le cuir’ dans ces moments difficiles. Il faut qu'il montre qu'il a les ressources pour réagir et qu'il a du caractère. Il y a beaucoup de jeunes joueurs qui n'avaient connu que les bons côtés du niveau international".

Dusautoir: "Faire le match parfait"

"Avec les victoires et les éloges, les choses sont plus simples à vivre. Aujourd'hui, on est à l'opposé. Ce sont les deux extrêmes qu'on peut connaître à ce niveau. Les connaître, ce n'est pas le plus grave. L'important, c'est de savoir se relever. L'expérience, ils sont en train de se la faire. Le caractère aussi", poursuit Dusautoir. Du caractère, il en faudra énormément à ses partenaires afin de ne pas déjouer dans l’antre bouillonnant de l’Aviva Stadium et un public irlandais qui poussera durant quatre-vingt minutes derrière ses joueurs.

"Lors du premier match, sans rien enlever à la performances des Italiens, on est passé à côté, le deuxième (contre le pays de Galles, ndlr) est un bras de fer qu'on perd à la 72e minute et le troisième (contre l'Angleterre, ndlr), on a perdu le fil en deuxième mi-temps. A chaque match, il y a une explication. Il va falloir commencer à gommer tout ça et faire le match parfait parce que c'est ce que demande le haut niveau pour pouvoir gagner", argumente Dusautoir. Il faudra au moins ça afin d’échapper à un match couperet face à l’Ecosse le 16 mars prochain où planera le spectre de la cuiller de bois.

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