Machenaud: "Avec Morgan, il y a une concurrence, pas une rivalité"

Par Rugbyrama
  • Machenaud - France - 20 novembre 2012
    Machenaud - France - 20 novembre 2012
Publié le Mis à jour
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Titulaire en Italie dimanche, le demi de mêlée, Maxime Machenaud, a tenu à clarifier les choses en affirmant qu'il n'y avait aucune rivalité avec Morgan Parra.

Avez-vous douté de ne pas être titulaire dimanche face à l’Italie ?

Maxime MACHENAUD: Bien sûr. Personne n’est assuré de sa place en équipe de France. On n’est jamais sûr de rien. D’autant plus que je revenais d’une petite blessure aux adducteurs, que je n’avais pas joué deux gros matchs de coupe d’Europe quand Morgan Parra, lui avait joué, et bien, les siens. Heureusement, j’ai pu disputer ce match à Bordeaux qui m’a permis de retrouver le rythme. Quand les entraînements se sont enchaînés cette semaine, une équipe dans laquelle je faisais partie, s’est dessinée. J’espère toujours être titulaire. Je suis très honoré de l’être. A moi, désormais d’être à 300% face aux Italiens pour rendre la confiance que m’accorde le staff.

Ce duel à distance avec Morgan Parra, cela vous agace-t-il de l’évoquer sans cesse ?

M.M: Que les choses soient claires. Avec Morgan, il y a une concurrence, pas une rivalité. L’un comme l’autre, nous avons l’ambition d’être titulaire au sein du XV de France. C’est légitime. Je comprends sa déception d’être remplaçant. Je le serais aussi si j’étais dans son cas. Mais l’important, c’est le collectif. Je ne peux pas rentrer sur un terrain d’entraînement en me disant: "il faut que je prenne la place de Morgan". Je dois rentrer en me disant que je veux battre l’Italie, en me demandant comment faire pour aider la France à gagner dimanche à Rome.

Comment s’est déroulée cette semaine d’entraînement à Marcoussis ?

M.M: Même lorsque nous étions 30, nous sommes vite rentrés dans la préparation du match face à l’Italie. Il fallait combiner la récupération, la révision du projet de jeu et cette préparation. C’était intense, la concentration était primordiale.

Réviser le projet de jeu, cela se fait de façon pratique sur le terrain ou de façon théorique, avec le fameux cahier ?

M.M: Les deux. C’est plus facile sur le terrain de se remémorer ce que l’on a à faire, mais en une semaine, où il y a de la récupération, il n’y a pas beaucoup d’entraînements collectifs pour ce faire. Alors le cahier de jeu est essentiel. Il faut le potasser. Surtout à mon poste. Mais les choses reviennent assez vite. Novembre, ce n’est pas si loin. On sait ce que l’on a à faire. Face à l’Italie, comme en novembre, une victoire passera par notre capacité à bien défendre, à avancer tout le temps, à dominer physiquement. Et cela se passe beaucoup dans la tête.

Vous allez découvrir le Tournoi des VI Nations. Que vous inspire cette compétition ?

M.M: Elle est mythique. D’autant plus pour moi qui n’ait jamais raté un match du XV de France en tant que supporter. Le Tournoi, c’est un engouement exceptionnel, des stades magnifiques, c’est l’époque de Galthié, d’Ibanez des grands chelems français que j’ai envie de vivre sur le terrain désormais.

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