Marty : "Suprématie en question"

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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Lors du grand chelem 2010, David Marty a participé à toutes les rencontres du XV de France. Le trois-quarts centre de Perpignan, absent lors des deux derniers tests de la tournée d'automne, est de retour pour aborder ce nouveau Tournoi des 6 Nations où les Bleus ont de nouveau tout à prouver.

Comment s'est déroulé le début du stage ?

David MARTY: Ça se passe bien. L'ambiance est bonne et nous voulons maintenant retrouver la victoire. Il faut se servir de la défaite face à l'Australie pour avancer. Il ne faut pas continuer à se prendre la tête avec...

Personnellement, quels souvenirs gardez-vous de votre tournée de novembre ?

D. M. : Je n'ai joué que le match face aux Fidji. C'était compliqué à cause de la pluie donc au final c'était plutôt positif. J'ai compris pourquoi j'avais été ensuite écarté. J'ai eu des explications lors d'une conversation avec Marc Lièvremont.

Vous avez participé à tous les matchs du dernier grand Chelem et vous êtes rappelé après la lourde défaite contre l'Australie. Êtes-vous une caution sécurité pour Marc Lièvremont ?

D. M.: Je ne pense pas être un cadre mais plutôt un vieux (rires). Au contraire, je crois que personne n'est installé et il faut toujours se remettre en question. Je suis content d'être là, de participer à cette aventure.

La ligne d'attaque française est la cible des critiques. Marc Lièvremont est encore en pleine recherche. L'avez-vous senti depuis le début du stage ?

D. M.: La ligne d'attaque doit avoir des automatismes et l'objectif est de les trouver à l'occasion de ce Tournoi des 6 Nations. Nous devons arriver à une certaine régularité dans la performance des trois-quarts. Depuis le début du stage, tout le monde a tourné et beaucoup d'associations ont été testées mais il n'y a rien eu d'anormal.

Ce mardi, sept joueurs vont quitter Marcoussis. Faire partie du groupe initial des trente est-ce une sécurité pour l'avenir et notamment pour participer à la prochaine Coupe du monde ?

D. M.: Faire partie de ce groupe de trente ne change rien. Ce n'est en aucun cas un gage de sécurité. La pression est identique même si je ne vis pas en étant obnubilé par l'annonce du groupe pour la Coupe du monde. Le principe est toujours le même. Si tout se passe bien avec le club, il est plus facile d'être sélectionné. Avec Perpignan, nous avons connu un début de saison compliqué mais nous commençons à faire des choses plutôt pas mal, même si nous n'arrivons pas toujours à les concrétiser en résultats. Notre fin de saison s'annonce tout de même palpitante. Nous allons donner notre maximum pour entrer dans les six premières places et nous sommes très heureux de recevoir Toulon à Barcelone en quart de finale de Coupe d'Europe.

L'Ecosse est un adversaire qui réussi bien à la France depuis le début de l'ère Lièvremont. Est-ce plus facile de débuter le Tournoi par cette rencontre ?

D. M.: L'Ecosse est allée gagner deux fois en Argentine l'été dernier et a battu l'Afrique du Sud au mois de novembre. C'est une équipe qui monte en puissance depuis un an. Elle est très bien organisée et possède une bonne ligne de trois-quarts.

La France est championne d'Europe en titre et peu de monde en parle avant le début de cette nouvelle édition. Est-ce énervant ?

D. M.: C'est vrai que nous avons un titre à défendre mais une année est passée et elle n'a pas été concluante en terme de résultats. En quelques mois, il est clair que la suprématie en Europe a été fortement remise en question.

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