Les Italiens font leur sauce

Par Rugbyrama
  • Mirco Bergamasco Italie 2011
    Mirco Bergamasco Italie 2011
Publié le Mis à jour
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Vaincus trois fois en trois matchs, les Italiens ont la pression au moment de recevoir la France samedi à Rome. Après avoit encaissé leur cinquantième défaite dans le Tournoi face aux Gallois il y a dix jours, ils veulent battre les Bleus pour s'éviter une finale de bas de tableau en Ecosse.

Il y a deux semaines déjà, le sélectionneur italien Nick Mallett promettait "un match brûlant" aux Français. Brûlant, c'est vrai. Car il y aura de l'enjeu pour les deux équipes. Les Bleus, défaits en Angleterre, doivent l'emporter pour continuer à croire en une victoire finale dans la compétition. Les Transalpins, eux, bénéficieront de leur dernier joker avant le match en Ecosse, où il ne serait pas simple d'éviter une éventuelle cuillère de bois. La dernière date de 2009 et, en cette année de Coupe du monde, ils ont besoin de sortir de ce Tournoi avec des certitudes.

La pression est grande, donc, de l'autre côté des Alpes. Et malgré trois défaites en trois matchs, Sergio Parisse et ses coéquipiers se montrent positifs. Il existe, il est vrai, des motifs de satisfaction. Lors de la première journée face à l'Irlande, les Italiens n'ont dû leur défaite (11-13) qu'à un drop de dernière minute d'O'Gara. Et s'ils étaient complètement dépassés en Angleterre (13-59), leur revers au Flaminio contre les Gallois (16-24) est porteur d'espoirs. Toujours aussi solides en mêlée, plus performants en touche et efficaces en défense, les Transalpins étaient sortis la tête haute de cette rencontre. "Il faut avouer que nous avons retrouvé la confiance perdue à Twickenham", reconnaît le centre de Clermont Gonzalo Canale.

Bergamasco : "Une prise de conscience"

Que manque-t-il alors aux Italiens pour franchir enfin ce palier sur lequel ils butent depuis tant de temps ? "De la patience quand on est près de la ligne", répond l'ailier Mirco Bergamasco. Un buteur fiable fait défaut également... Le joueur du Racing-Metro, encore inconstant dans ses tirs au but, ne s'en cache pas : "Je ne suis pas content de mes trois matches du Tournoi, même si c'était un peu mieux en Angleterre, mais je ne peux rien faire sur ceux-là, il faut se concentrer sur les derniers. Ça fait partie de mon boulot, c'est à moi de réagir. J'ai déjà montré que je gérais bien la pression."

Mirco Bergamasco se montre optimiste toutefois. Car le groupe, "très soudé", progresse selon lui : "On prend conscience qu'on a les qualités pour joueur aussi en attaque, les qualités pour défendre, il faut juste mettre ces qualités ensemble. Avant on ne marquait pas d'essais, maintenant si (quatre depuis le début du Tournoi, ndlr)." Alors il assure que les Bleus pourraient avoir une très mauvaise surprise et concéder samedi leur première défaite à Rome :"Si 15 joueurs sortent un gros match, on peut mettre en difficulté une équipe comme la France. En Angleterre on n'était bien ni en attaque ni en défense, on a pris 60 points (59-13), on a cette peur positive avant la France." Face à leurs "frères latins", les Transalpins ne comptent pas encaisser leur 51e défaite dans le Tournoi. Rappelons toutefois que la dernière fois qu'ils ont reçu la France, ils ont été laminés 50 à 8.

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