Dusautoir : "Être prêts pour le combat"

Par Rugbyrama
  • Dusautoir - France - Février 2012
    Dusautoir - France - Février 2012
Publié le Mis à jour
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A la veille du match d'ouverture du Tournoi, ce samedi contre l'Italie, le troisième ligne et capitaine des Bleus, Thierry Dusautoir, a décidé d'axer son discours sur l'engagement et l'investissement à mettre dans un match international. Des ingrédients qui avaient manqué à Flaminio l'an passé...

L'entraînement du capitaine a été annulé au stade de France pour préserver la pelouse en raison du froid. Quel peut être l'impact de ces conditions climatiques sur le match ?

Thierry DUSAUTOIR: C'est surtout pour les ailiers que cela change quelque chose s'ils ne touchent pas trop de ballons. Après, il faut voir l'impact sur la qualité du terrain et de la pelouse. Pour l'instant, on sait qu'elle est bâchée. On verra son état demain (samedi, N.D.L.R.).

C'est une nouvelle aventure qui débute avec quelques nouveaux joueurs qui ont rejoint le groupe. Votre discours de capitaine a-t-il évolué ?

T.D.: J'ai souvent basé mon discours sur l'investissement de chacun et la nécessité d'être prêt pour le combat. Quelque soit le joueur, on réclame tous ces valeurs. Il y a eu peu de rentrées dans le groupe et celles-ci ne changent pas grand chose à mon discours. Je vais conserver cet axe-là. De leur côté, les quatre ou cinq nouveaux apportent leur fraîcheur. Eux n'ont pas vécu les mauvais moments de la Coupe du monde. Ils sont plein d'enthousiasme. C'est dynamisant pour l'équipe.

Les joueurs ont-ils pu s'imprégner pleinement du nouveau plan de jeu ?

T.D.: On n'a pas pu travailler tout ce qui était prévu, étant donné le laps de temps restreint imparti pour un match de ce niveau. Ces choses-là, il faut se les approprier pour ne plus y penser le jour du match, pour n'être concentré que sur l'engagement indispensable à mettre dans la rencontre. On a surtout passé du temps sur l'organisation défensive avec quelques ajustements réalisés par Patrice (Lagisquet, N.D.L.R.). C'est important que les choses soient claires pour tous sur ce plan.

Que reste-t-il aujourd'hui du naufrage français en Italie l'an passé ?

T.D.: C'est évidemment quelque chose qui est dans nos têtes. On était passé complètement à côté de notre match. Cela nous a mis en éveil. Cet engagement et cet investissement dans le combat qui nous a manqué ce jour-là, c'est aux joueurs de les prendre en charge avant la rencontre. Chacun en a conscience. C'est belle leçon qu'on avait reçue. Il faut s'en servir.

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