L'Angleterre a tremblé

Par Rugbyrama
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Secoué en seconde période, le XV de la Rose s'est tout de même imposé en Italie (19-23). Mais l'Angleterre n'est pas totalement rassurée au contraire, peut-être, de la France, qui l'accueille dans 15 jours.

L'avis de recherche pour retrouver le finaliste de la dernière Coupe du monde n'a toujours rien donné. Battu par le pays de Galles pour la première fois à domicile depuis 20 ans la semaine dernière, l'Angleterre n'a ramené aucune certitude de Rome, si ce n'est du point de vue comptable. A vrai dire, ce succès sur l'Italie, acquis essentiellement grâce aux erreurs des hommes de Nick Mallett, a plutôt chargé les valises anglaises de nouvelles interrogations. Le XV de la Rose est même passé tout près d'une défaite humiliante face à une équipe qui ne l'a pas battue en treize rencontres.

Les Italiens ne peuvent d'ailleurs s'en prendre qu'à eux-mêmes car l'exploit était à portée de mains. Volontaires et accrocheurs, sous la houlette d'un Sergio Parisse qui fêtait sa 50e sélection, ils ont malheureusement gâché de nombreuses munitions, principalement en touche. C'est d'ailleurs de là qu'est venu très rapidement le premier essai anglais. Un ballon perdu et Jonny Wilkinson fait le reste avec un coup de pied par dessus pour lui-même et une chistera pour Paul Sackey qui conclut (4e). L'ouvreur anglais répond d'entrée de jeu à ses détracteurs.

Wilko et la barre des 1000

David Bortolussi maintient à flot son équipe avec deux pénalités (6e et 13e) mais il va aussi l'enfoncer. Contré sur un dégagement par... Jonny Wilkinson, l'arrière italien offre le deuxième essai à Toby Flood (16e). La transformation permet d'ailleurs à Wilko de franchir le cap des 1000 points (après 67 sélections) et d'entrer dans l'histoire. Ça donnera au moins une bonne raison de se rappeler de ce match... Derrière, les Italiens sont sonnés et commettent de nombreuses fautes. Ils permettent au buteur anglais de creuser l'écart (32e, 38e) et d'offrir au XV de la Rose un matelas confortable à la pause (20-6).

La seconde période se révèlera être d'une faiblesse absolue dans le jeu. Les Italiens ont la main sur le ballon et dominent territorialement mais un en avant ou un Anglais empêchent la conclusion. Bortolussi prend donc tout ce qu'il peut au pied (44e, 56e) mais c'est loin d'être suffisant. Picone, qui contre Cipriani pour aller à l'essai, redonne l'espoir au Flaminio (76e, 19-23). Et comme un symbole, sur un dernier ballon perdu en touche, les Italiens voient leur rêve d'exploit s'envoler. L'Angleterre pousse un ouf de soulagement, l'Italie soupire de regrets et la France, qui reçoit la Rose dans 15 jours, peut attendre sereinement.

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