Champions Cup - Antoine Dupont (Toulouse) sur Exeter : "C’est un jeu assez stéréotypé mais qui est très dur à défendre"

Par Pablo Guillen
Publié le Mis à jour
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Ce vendredi en conférence de presse, Antoine Dupont s’est montré prudent avant son quart de finale de Champions Cup face à Exeter. Le Toulousain a encore en tête la défaite de 2020 et sait que lui et les siens devront augmenter le curseur pour atteindre le dernier carré.

Face à Exeter ce week-end, les paramètres de jeu seront différents que face au Racing 92. Comment abordez-vous la rencontre ?

C’est une équipe différente que l’on connaît moins, mais qui est très dense, qui propose beaucoup d’intensité et qui une fois dans notre camp est très difficile à empêcher de scorer. C’est ce qui les caractérise depuis plusieurs saisons maintenant donc on va devoir s’adapter.

Quel souvenir gardez-vous de ce match en 2020 ?

Évidemment, ce ne sont pas de bons souvenirs avec la défaite (28-18 NDLR). On avait réussi à les mettre en difficulté, sans réussir à marquer sur nos temps forts. On a aussi manqué de densité par rapport à leur paquet d’avants. Sur la fin de match ils nous ont fait beaucoup de mal, ils avaient une grande confiance en leur rugby. Je pense qu’on a aussi beaucoup appris de ce match là pour gagner l’année suivante.

Cette équipe d’Exeter, qu’a-t-elle d’anglais dans son jeu ?

Je pense notamment à leur système offensif, avec Henry Slade au centre du terrain, qui joue comme un second ouvreur, qui lit bien les situations et les défenses. Ils sont capables d’avoir de bonnes courses, de bonnes profondeurs comme beaucoup d’équipes anglaises le font. C’est un jeu assez stéréotypé mais qui est très dur à défendre, c’est vraiment ce qui les caractérise le plus, donc on va devoir se concentrer sur ça, sans oublier l’importance de rivaliser physiquement.

La semaine dernière, Ugo Mola était quelque peu agacé d’entendre que cette Champions Cup était la priorité du club cette année. Malgré cela, au vu de vos performances, on se dit qu’elle reste une grande quête pour vous, est-ce qu’on se trompe ?

C’est le principal objectif du club cette semaine évidemment et la semaine prochaine ça sera le Top 14. On est obligé de jongler avec les deux compétitions. La Champions Cup est arrivée à un bon moment de notre saison, on était sur une période où le contenu était moyen, donc avoir eu ce changement d’air nous a amené de la fraîcheur et de l’enthousiasme, ça a permis à tout le groupe de regagner en énergie. Depuis ces premiers matchs de poule, on a de meilleures sensations, bien sûr que c’est un grand objectif mais ce n’est pas pour autant qu’on délaissera le championnat quel que soit le résultat ce week-end.

Cyril, à l’image de tout le groupe, a de plus en plus d’expérience

La frustration des deux dernières années alimente-t-elle aussi l’envie de gagner ?

Oui évidemment, surtout l’année dernière. Cette demi-finale (contre le Leinster) on l’a encore évidemment tous en travers de la gorge. On repense au scénario, à l’état de forme qu’on avait et à notre effectif. Il faut qu’on arrive à ressortir grandis de ces déceptions pour être plus performant dans ce genre de matchs.

Le staff a dû hésiter entre Romain Ntamack et Thomas Ramos pour le numéro dix. Est-ce que vous abordez les matchs différemment en fonction du joueur titulaire ?

Honnêtement non, je connais les deux parfaitement, que ce soit Romain ou Thomas ne fait pas de différence. La plus grande qualité du groupe c’est que quel que soit le joueur, on arrive à garder ce liant entre nous et c’est ce qu’on essayera de faire une nouvelle fois ce week-end.

Cyril Baille va fêter sa 50e apparition en Champions Cup avec le Stade toulousain, est-ce important de s’appuyer sur des joueurs d’expérience dans ce genre de matchs ?

On sait que l’expérience ne s’achète pas, qu’il faut vivre les matchs, vivre ces évènements avec beaucoup de pression pour pouvoir mieux les appréhender par la suite. Cyril, à l’image de tout le groupe, a de plus en plus d’expérience. 50 matchs de Coupe d’Europe ce n’est pas anodin. Mais le connaissant et connaissant le groupe, c’est plus le nombre de coupes que le nombre de sélections qui nous importe dans cette compétition. 

Pour finir, Cyril Baille en 10 pour sa 50e, ça aurait été un beau signe de panache non ?

Ça aurait été très beau, mais peut-être pas le plus efficace, 10 minutes seulement après ça aurait été plus compliqué (rires).

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Les commentaires (1)
LeoDuc Il y a 15 jours Le 14/04/2024 à 14:53

Le Stade a raison de les respecter, Exeter est une très grosse équipe.