Pro D2 - Nevers reste invaincu au Pré Fleuri et se bonifie face à Vannes

  • Shaun Reynolds a guidé les siens vers le succès.
    Shaun Reynolds a guidé les siens vers le succès. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Pro D2 - En ouverture de la 18e journée du championnat, Nevers a prolongé son impressionnante série au stade du Pré Fleuri en disposant de Vannes (25-3). L'USON, qui conforte sa place parmi les six premiers avec ce succès à cinq points, a réalisé une deuxième période de haute volée en inscrivant ses 25 points. Les Bretons pourraient perdre la tête du championnat au terme cette journée. 

Un sentiment de revanche du 11 mai dernier. De ce barrage arraché par les visiteurs et de ce rêve envolé de surcroît pour l'ambitieux USON (17-20). Cette fois, Nevers a puisé dans ses ressources pour faire mordre la poussière à Vannes et s'offrir le bonus offensif (25-3). Les Bretons n'y arrivent décidément plus à l'extérieur, en essuyant un cinquième revers de rang. Cette fois, leur bourreau s'appelle Nevers, emmené par un paquet d'avants de feu. 

Au classement, Nevers (48 points) revient au pied du podium en attendant les résultats de demain. Au-delà du tableau, la bande à Péméja a conforté sa place parmi le top six en prenant neuf points d'avance sur Aurillac (7e, 39 points). Du côté des partenaires de Vilaseca, c'est la soupe à la grimace. En cas de succès de Provence Rugby face à Brive, à Maurice-David, ce sont les Noirs qui prendraient la tête du championnat. Vannes (1er, 55 points) n'a que deux points d'avance sur les hommes de Reggiardo. 

Nevers a fait preuve de malchance

Dans ce duel du haut du classement, Vannes a frappé le premier grâce à la botte de Cotarmanach. L'ouvreur a sanctionné un plaquage sans les brans d'Elia (0-3, 9e). Une des trois pénalités, seulement, obtenues par les Bretons. Car dans ce premier acte, la bande à Gorrissen a subi, en concédant neuf fautes. Sur l'une d'entre elles, Alonso-Muñoz est passé proche de l'expulsion. L'Espagnol a réalisé un plaquage retourné envers Ambadiang, qui est retombé sur le dos (25e). 

En supériorité numérique, l'USON, fidèle à son ADN de jeu, a préféré les pénaltouches aux tentatives de but. Malheureusement, les Nivernais n'ont pas été en mesure de faire fructifier leurs temps forts. Au terme d'une relance inspirée, avec à la baguette Reynolds, Mathiron, grâce à une belle passe sur le pas de Plataret, a été propulsé dans l'en-but. À la vidéo, Thomas Chérèque a jugé que la passe de l'ouvreur de l'USON était en-avant (27e). 

Dix minutes plus tard, Bouyssou, qui avait été retourné dans l'en-but une première fois, a bien réussi à aplatir le ballon dans la terre sacrée. Malgré la transformation en coin de Reynolds, l'homme noir a une nouvelle fois été interpellé par son assistant à la vidéo. Sur ce regroupement à quelques mètres de l'en-but, le demi de mêlée n'était pas le dernier participant au ruck. Il n'avait donc pas le droit de jouer le ballon (37e).

Et puisque le dicton du jamais deux sans trois est familier dans l'Hexagone, le serial marqueur Elia, au terme d'un modèle de ballon porté, n'a pas été en mesure de poser le ballon sous la pression adverse (40e). À la pause, le leader vannetais était bien payé de tourner avec trois unités d'avance. 

Le serial marqueur Elia Elia a encore frappé

Le second acte a été du même acabit. Malgré un avertissement reçu par Noah (45e), pour un plaquage dangereux envers Pedemonte, les locaux n'ont jamais douté. Ils ont fait les choses de manière méthodique en prenant les points au pied par l'intermédiaire de Reynolds (3-3, 50e). 

À la suite d'un carton jaune reçu par Gorrissen (54e), pour une répétition de fautes, Nevers a forcé la décision par le biais de la spécialité maison : les mauls portés. Comme à chaque fois, avec l'appui des trois-quarts, Elia Elia a terminé cet effort collectif. C'est déjà le onzième essai du talonneur cette saison (8-3, 58e). En coin, sur la droite, Le Bourhis a mis les siens à l'abri (11-3, 67e). 

Dans les dix dernières minutes, portée par un stade en fusion, l'USON a inscrit deux essais. Auteur d'un véritable exploit personnel en battant six adversaires, Christian Ambadiang s'est offert une réalisation en soliste (18-3, 70e). Dans un style en force, plus bestial, Noah, entré prématurément pour suppléer la blessure de Toleafoa, a ajouté la cerise sur le gâteau (25-3, 79e). 

Dans deux semaines, Nevers voudra désormais montrer le même visage à l'extérieur sur la pelouse de Brive. Dans le même temps, Vannes se devra une revanche face à Aurillac. 

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Les commentaires (8)
Rcv5656 Il y a 3 mois Le 27/01/2024 à 05:51

Il a fallu attendre l'heure de jeu pour voir Vannes flancher et encaisser son premier essai. Avec une équipe B . Heureusement pour nous que l'arbitrage a été à la perfection en première, sinon on prend la raclée de l'année. Il n'y a aucune ouverture de jeu... sans Lafage, tu boites..c'est comme Bayonne sans Lopez . et le p'tit jeune de Vannes 18ans n'a pas le niveau encore, c'est un espoir. Il faut des centres forts et rapides, comme des fidjiens !! Et changer de style de jeu. C'est téléphoné d'avance. Et les FAUTES !
Vannes a Vraiment intérêt a ce reprendre sinon c'est top six au mieux.
Si ils ne vont pas en finale cette année , l'année prochaine ils sont dans le ventre mou de la pro D2 , les joueurs vont encore se barrer

Rcv5656 Il y a 3 mois Le 27/01/2024 à 05:32

POUR Setino , qui ne comprend rien au rugby. Retourne au foot.
Il ne faut pas tout mélanger. Surtout quand on ne connaît pas tous les dessous des clubs ..
Vannes , actuellement est dans une passe difficile et plus de 10 joueurs à l'infirmerie. Certains joueurs ont même signé avec rupture des ligaments croisés... ( Décubier ) de Massy , le meilleur plaqueur de pro D2 l'année dernière et champion de france de rugby à 7 au mois de juin . Des postes clés, au talon, l'ouverture et sans ouvreur, pas de jeu, les troisièmes lignes et un entraîneur qui n'a plus rien à apporter. Vannes à craquer en deuxième mi-temps contre une très belle équipe de Nevers.qui mérite sa victoire.
Et que dire de Provence Rugby, entrainé par Mauricio Reggiardo , ancien joueur argentin , du C.O , qui a entraîné Castres, Agen , une référence.. !!
La saison n'est pas finie mais elle s'assombrit de semaine en semaine. Spitzer est au club depuis 40 ans (12 ans comme joueur et 18 comme entraîneur) il faut faire peau neuve.

Setino Il y a 3 mois Le 26/01/2024 à 16:22

Depuis les derniers matchs de Vannes, tout est à jeter. Aucune cohésion dans le jeu. Ils se font rouler dessus quand il y a des maul. Un 9 qui n'a aucune vision du jeu. Bref non seulement ils ne méritent pas le Top14 mais en plus si ils restent sur cette dynamique, ce sera la seule équipe à avoir flirté avec la tête et la queue de la proD2