Top 14 - Longtemps menés au score, les Toulousains renversent l'UBB dans les dernières minutes

Après un gros mois et demi de trêve, le Top 14 est de retour et le Stade toulousain reste une machine à gagner. Face à l’Union Bordeaux Bègles, ce dimanche, les partenaires de Rodrigue Neti, bien qu'embêtés par une belle formation girondine, se sont imposés 29-22. Grâce à ce succès, Toulouse est cinquième du classement. Bordeaux, privé de bonus défensif sur la dernière action, est huitième.

Avec une longue première séquence d’entrée de jeu, Toulousains et Bordelais ont montré que le championnat leur avait manqué pendant la Coupe du monde et le début de match a donné le tempo d’une rencontre plaisante et animée, disputée devant une belle chambrée puisque 19 000 personnes étaient présentes au stade Ernest Wallon.

Ce sont les visiteurs qui ont été les plus en vue en début de rencontre. Ils ont su bien défendre sur la première possession des Toulousains, puis ont mis la main sur le ballon dans le camp adverse, où ils ont passé de longues minutes. Audacieux et sûrs de leurs forces, les garçons de Yannick Bru ont refusé de prendre les points qui se présentaient à eux et ce choix a été payant. Ils sont allés en touche, laquelle a été bien négociée et l’action s’est poursuivie sur la droite. Mateo Garcia a adressé une longue passe pour Romain Buros, qui a trouvé Nans Ducuing, et l’arrière de l’UBB a résisté au retour de Mathis Lebel pour débloquer, en coin, le tableau d'affichage (0-7, 10e).

Bordeaux sérieux

Si Billy Searle a puni une faute de Clément Maynadier (3-7, 18e), ce sont les Bordelais qui ont poursuivi leur domination et Mateo Garcia a passé une nouvelle pénalité à un quart d’heure de la pause (3-10, 24e), venant ainsi récompenser le réalisme des siens, capables de scorer sur la moindre possession. Le jeune ouvreur, visiblement en confiance malgré un échec lointain (12e), n’a pas tremblé lorsqu’il s’est élancé de plus de 40 mètres, pour donner dix points d’avance à son équipe (3-13, 28e), après une nouvelle pénalité récupérée au sol, un secteur où les Girondins ont été très bons. 

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Privé de ballon, Toulouse s’est réveillé en fin de première période. C’est d’abord Paul Costes, bien servi par Alexandre Roumat, qui a percé la défense bordelaise, mais sa passe pour Paul Graou s’est terminée par un en-avant (31e). Quatre minutes plus tard, ce même Graou a décidé de jouer une pénalité à la main et Théo Ntamack a terminé sa course dans l’en-but adverse (8-13, 36e). Billy Searle a manqué une transformation facile. Mateo Garcia, lui, a continué d’enquiller sur une pénalité lointaine (8-16, 39e).

Deux essais en deux minutes

Au retour des vestiaires, Toulouse a poursuivi sur la lancée de sa bonne fin de première période, mais les joueurs d’Ugo Mola se sont heurtés à un mur girondin. S’ils ont commencé à prendre le dessus en mêlée fermée, les locaux ont été aussi imprécis à l’image de ces deux touches perdues, ou de cette pénaltouche non trouvée par Billy Searle. Les Bordelais, de leur côté, ont été dangereux sur les rares ballons qu’ils ont eus et, surtout, très bons en défense sur les longues possessions toulousaines. Au niveau du score ? Billy Searle (11-16, 46e) et Mateo Garcia (11-19, 57e) ont été chargés de faire évoluer le tableau d’affichage.

Pour autant, Toulouse, bien aidé par l’apport de son banc, a mieux fini la rencontre, et Baptiste Germain a passé une pénalité importante à onze minutes de la fin, laquelle a remis ses partenaires dans la partie (14-19, 69e). Ce même Germain a donné l’avantage aux siens un instant plus tard, en étant à la conclusion d’une longue séquence sur laquelle Mauvaka a tapé un jeu au pied à suivre, et Roumat a bien joué le coup debout (21-19, 74e). 

Dans la foulée, Ange Capuozzo, à la suite d’un ballon de récupération prolongé au pied, a planté un second essai, qui a donné un avantage conséquent au Stade (26-19, 75e), mais Zack Holmes a immédiatement ramené l’UBB dans les clous du bonus défensif (26-22, 78e). Toulouse a alors eu une ultime possession pour essayer d’aller chercher une victoire à cinq points, mais finalement, Baptiste Germain a claqué un drop, qui a privé son ancienne équipe du bonus défensif (29-22, 79e).