Top 14 - Entre excitation et impatience, les Bayonnais ont hâte de retrouver Jean-Dauger

  • Rémi Bourdeau, troisième ligne de l'Aviron, lors du match à Toulon.
    Rémi Bourdeau, troisième ligne de l'Aviron, lors du match à Toulon. Icon Sport - Icon Sport
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L’Aviron bayonnais, qui n’a disputé qu’un match devant son public sur le premier bloc, attend fermement le retour du championnat et la réception du Stade français, où il sera aussi question de laver l’affront après la claque subie à Castres avant la coupure.

Le Top 14 fait son grand retour dimanche et avec lui, les promesses de week-ends endiablés après la parenthèse du mondial, alors que l’hiver pointe le bout de son nez. Ce long marathon qui arrive s’annonce disputé, passionnant et au Pays basque comme ailleurs, l’excitation est de mise à quelques jours de la reprise. “Il nous tarde de retrouver le public, ça fait deux mois qu’on ne les a pas vus, pose le troisième ligne Rémi Bourdeau. Là, on va les retrouver plus régulièrement, deux fois par mois et c’est toujours très plaisant de jouer ici, avec les supporters, la Peña, les chants basques pendant le match.”

Il faut dire que depuis le mois de mai et la réception de Clermont lors de l’avant-dernière journée du championnat, les suiveurs ciel et blanc n’ont eu que deux petites occasions de voir leurs protégés à l’œuvre à domicile. C’était en amical face à Paris (11 août), puis Toulouse (première journée, 18 août). “Chaque match à Dauger est un gros rendez-vous. Nous sommes excités et pressés de rejouer”, glisse Cheikh Tiberghien. “Nous sommes impatients et nous allons essayer de tout donner pour ce match de Paris et ceux à venir, ajoute Bourdeau. Il y a un gros objectif avec cet énorme bloc qui nous attend.”

Un long tunnel arrive

En effet, ce match sera le premier d’une longue série de quinze rencontres consécutives et qui verra les Bayonnais jouer, chaque week-end, jusqu’au début du mois de février. “On s’entraîne pour ça, rappelle le flanker. On a fait trois mois d’entraînement pour trois matchs, c’est peu. Mais on sait aussi qu’on va enchaîner sur quinze semaines d’affilée. Il va falloir être prêt physiquement et mentalement, tout en sachant gérer son corps, afin de jouer un maximum et limiter les blessures.”
La longue coupure et le mois et demi sans match ont au moins eu le mérite de soigner quelques bobos, ici et là. Elle a aussi permis aux ciel et blanc de profiter de plages aménagées, même si les semaines sans Top 14 ont été particulières. “Une telle période, en termes d’entraînement, c’est un peu difficile à appréhender, avoue Bourdeau. Nous avons l’habitude de jouer tous les week-ends et d’avoir des objectifs à très court terme. Après, l’avantage, c’est que nous avons eu nos week-ends de libres. En tant que sportif professionnel, nous en avons très rarement. Là, nous avons pu passer du temps en famille.”

Marchois : "Il ne faut pas rater cette reprise"

Pour gérer ce cas inédit et ce passage sans Top 14, chaque staff a fait selon ses convictions. À Bayonne, Grégory Patat a donné deux semaines de vacances aux siens, avant une reprise mi-septembre. “J’ai fait une semaine de vacances et une semaine d’entraînement. Je suis un peu parti en Espagne et voir ma famille”, raconte Cheikh Tiberghien. “Je suis resté ici les quinze jours, car c’était la rentrée des classes, explique de son côté Rémi Bourdeau. Avec ma compagne, nous avons un peu bougé dans le coin.”

Une fois les terrains retrouvés, le staff bayonnais a dû innover, entre activités extra-rugby et séances variées, pour éviter une certaine routine, et c’est au début du mois d’octobre que la réception du Stade français a commencé à être sérieusement abordée. La dernière sortie de l’Aviron en championnat n’ayant pas été une franche réussite (les Basques avaient été humiliés à Castres, 37-0), il sera avant tout question de rachat, dimanche contre Paris. “Il ne faut pas rater cette reprise de championnat, car c’est un match très important pour faire le plein de confiance”, appuie Denis Marchois.

D’autant qu’ensuite, Bayonne (11e du classement) ira défier Clermont, puis La Rochelle. “On a un peu peur de tomber dans une spirale négative, qui peut arriver à n’importe quel moment, reconnaît Marchois. Là, on dirait qu’on sort d’une nouvelle intersaison ! Ce n’est pas évident, il y a un peu de pression, on attend le premier match depuis un moment, on se demande quand il va arriver… Là, il arrive, donc il faudra être bon.” C’est simple et clair.

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