Santé - Une nouvelle étude alerte sur les risques de lésions cérébrales dans le rugby
Une étude réalisée par l'Université de Glasgow et publiée par la BBC démontre que le risque de lésion cérébrale pour un joueur de rugby augmente considérablement avec les années. Tout en saluant les efforts de World Rugby dans ce domaine, les chercheurs clament qu'un effort doit encore être fait dans le rugby.
Ce n'est plus un secret pour personne, le rugby est un sport dans lequel plane constamment le risque de commotion cérébrale, à cause des nombreux chocs à la tête qui peuvent avoir lieu. Ce mardi, une nouvelle étude menée par l'Université de Glasgow et publiée par la BBC révèle que les joueurs qui avaient une carrière plus longue étaient davantage susceptibles de développer une maladie dégénérative du cerveau. Pour cette étude, les cervaux de 31 anciens joueurs ont été analysés, dont 23 amateurs et huit professionnels.
14% de risque en plus par année jouée
Sur cet échantillon, 21 présentaient des signes d'une maladie liée à des traumatismes crâniens répétés et à des commotions cérébrales. Près des deux tiers des personnes touchées par l'encéphalopathie traumatique chronique (ETC) jouaient au niveau amateur. L’ETC est une maladie cérébrale qui serait causée par des blessures répétées à la tête et des coups à la tête. Cela s’aggrave lentement avec le temps et conduit à la démence.
Le flanker international du Racing 92 revient sur le récent témoignage d’Alexandre Lapandry, évoque la problématique des commotions cérébrales et parle de Bernard Le Roux, son coéquipier dans les Hauts-de-Seine.
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) December 8, 2022
L'entretien > https://t.co/2VQrbKb7jF pic.twitter.com/aedVBtaMR2
Selon l'étude, avec une carrière moyenne de 18 ans, 68 % des cerveaux présentaient des traces de la maladie cérébrale. Plus édifiant encore, chaque année supplémentaire de rugby jouée augmenterait le risque de développer une ETC de 14%. Le Dr James Robson a reconnu que plusieurs efforts avaient été faits pour éviter au maximum les contacts à la tête dans le rugby mais le professeur Stewart estime que des efforts doivent encore être faits pour la sécurité des joueurs.
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