Coupe du monde de rugby 2023 / XV de France : Thomas Ramos : "Pas de pression, de l’envie"

Par Marc Duzan
  • Thomas Ramos prêt à être arrosé de ballon haut
    Thomas Ramos prêt à être arrosé de ballon haut - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Mercredi midi, l’arrière et buteur du XV de France Thomas Ramos est longuement revenu sur le match d’ouverture de la Coupe du monde. Il craint notamment le talent néo-zélandais sous les ballons hauts…

Etes-vous les favoris de cette Coupe du monde ?

Favoris, je ne sais pas… Nous avons au classement (de World Rugby) quelques équipes devant nous (l’Irlande et l’Afrique du Sud), d’autres derrière. La concurrence est rude au moment où démarre la compétition mais nous sommes prêts à y répondre.

Comment gérez-vous la pression inhérente à ce genre d’évènement ?

C’est plus de l’envie que de la pression. Ca fait désormais pas mal de temps que nous faisons des matchs au Stade de France devant 80 000 personnes et dans des ambiances folles… Evidemment, on ne sait pas dans quel état nous serons vendredi soir, au moment des hymnes. Mais je le répète : c’est de l’envie, pas de la pression.

Comment allez-vous vous adapter au forfait du trois-quarts centre Jonathan Danty, remplacé au pied levé par Yoram Moefana ?

On est déjà très déçu pour Jo Danty, qui aurait tant aimé démarrer cette rencontre. Mais Yoram est prêt. Il est dense, vif et fort sur les duels. Offensivement comme défensivement, c’est un excellent joueur.

En raison de la cérémonie d’ouverture, l’échauffement des deux équipes sera réduit à vingt minutes, vendredi soir. Comment vous adapterez-vous ?

On a profité du dernier match amical, face à l’Australie, pour se préparer à cette configuration là. Vendredi soir, l’échauffement à l’intérieur sera plus long, plus adapté. Il nous faudra ensuite être très précis lorsque nous serons sur la pelouse. J’espère donc que les timings (de la cérémonie, N.D.L.R.) seront respectés.

La Nouvelle-Zélande utilise beaucoup le jeu au pied de récupération. Y êtes-vous préparés ?

Face à l’Australie, il y a quinze jours, les ailiers des Wallabies nous ont posé des problèmes : ils étaient grands, forts, adroits. On sait évidemment que les All Blacks adorent cette phase de jeu, le « contest aérien », et nous nous y sommes préparés en conséquence. Au fond du terrain, nous ne sommes pas grands mais nous tenterons d’anticiper et d’être solidaires.

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