Top 14 - Bayonne-Toulouse : soir de gala à Jean Dauger !
Top 14 - Malgré l’absence des internationaux, la venue du champion de France en titre, dans un stade Jean Dauger qui sera comble, en plein mois d’août, et une affiche de prestige pour démarrer la saison.
C’est une affiche trois étoiles, un soir de gala comme le peuple bayonnais aime, que s’apprête à accueillir le stade Jean Dauger. Le diffuseur a décidé de lancer la saison 2023-2024 au Pays basque, dans la bouillante enceinte basque, et d’opposer le champion de France en titre (Toulouse) au surprenant promu de la saison passée (Bayonne). Ce soir, à Jean Dauger, où la température avoisinera les 30 degrés et où il ne restera pas un siège de libre, l'atmosphère s’annonce des plus chaudes. “Nous avons vécu les ambiances de l’an dernier, on en parle avec les nouveaux, raconte le talonneur Thomas Acquier. Ce match-là, il est coché. On reçoit une très grosse équipe de Toulouse, on va avoir la pression car on aura envie de bien commencer et il y aura toute une ferveur autour de ce match. On s’en rend compte au quotidien avec les problématiques d’abonnements et de places dans le stade. On sent bien qu’il y a beaucoup d’attentes autour du club. Ce premier match sera le paroxysme de cette attente.”
Pas d’internationaux, et alors ?
Dans les rangs bayonnais, personne n’est dupe et même si Toulouse est orphelin de ses meilleurs éléments, les Basques savent que le Stade n’est pas champion de France en titre pour rien. “L’erreur serait de dire qu’il manque tel ou tel joueur. Ils ont montré qu’ils ont un savoir-faire en la matière, quand on ne les attend pas. Les jeunes connaissent le projet de jeu à la perfection, les rotations, ça ne leur fait pas peur. Ils vont vouloir être les premiers à nous tomber. On reçoit le grand Stade toulousain, pas une équipe diminuée”, prévient Grégory Patat. “Dans leurs têtes, je pense que ça doit les agacer d’entendre que Toulouse
est affaibli parce qu’il n’y a pas les internationaux. Ce serait une faute de penser que Toulouse sera affaibli”, ajoute Guillaume Rouet. Aussi, les ciel et blanc se souviennent que, la saison passée, en période de doublons, les Toulousains avaient décroché un bonus défensif à Bayonne (26-22). L’ambiance, en tribune, avait déjà été magnifique. “Je me souviens de ce jeu de lumière (à l’entrée sur la pelouse, NDLR) qui avait été un grand moment de notre saison”, glisse Patat.
Patat : “Tout le monde va aller chez le coiffeur…”
Ce Bayonne-Toulouse, donc, a tout pour être un beau spectacle, afin de lancer le championnat version 2023/2024, et les joueurs de Grégory Patat veulent faire plaisir à leurs supporters d’entrée, après un match amical contre Paris qui n’a pas été des plus brillants. “On s’attend à une atmosphère terrible, on veut que ça s’embrase par notre contenu, notre rugby. C’est une première, Canal + va faire un gros focus là-dessus, le match sera à 21h05. Quand on est compétiteur, c’est top. Tout le monde va se faire beau, va aller chez le coiffeur… Ça va être facile à préparer”, avoue le manager bayonnais. “On sait que ça va être regardé par tout le monde, que c’est l’affiche du vendredi sur Canal +. Tu as envie de bien figurer et montrer, aussi, une belle image aux autres équipes que tu vas affronter plus tard dans la saison”, complète Rouet. En l'occurrence, la prochaine formation à se déplacer à Jean Dauger sera le Stade français. Ce sera dans plus de deux mois. Une éternité pour les supporters de l’Aviron, qui voudront donc participer pleinement à cette affiche de gala.
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