Pro D2 - Grenoble - Mont-de-Marsan, les retrouvailles trois mois après la demi-finale

  • Mont-de-marsan et Grenoble se retrouvent ce vendredi soir pour le compte de la première journée de Pro D2.
    Mont-de-marsan et Grenoble se retrouvent ce vendredi soir pour le compte de la première journée de Pro D2. Icon Sport
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Battus par le FCG en demi-finale du championnat au mois de mai dernier, les Montois lanceront leur saison au stade des Alpes, vendredi soir, face à cette même équipe de Grenoble.

C’était le 20 mai dernier. Ce soir-là, sur la pelouse du stade des Alpes de Grenoble, le FCG s’imposait face au Stade montois en demi-finale du championnat de France de Pro D2 (36-27). En remportant ce match fou, les Isérois validaient leur ticket pour la grande finale et laissaient les Montois dans la peine. Depuis ce match, il s’est passé mille choses, surtout dans les rangs de Grenoble, qui a vécu un été agité.

Mont-de-Marsan a, de son côté, pu profiter d’une longue pause et cette demi-finale perdue n’est maintenant plus qu’un lointain souvenir. “Nous n’avions pas été dans les standards de la discipline et nous l’avions payé cash avec deux cartons jaunes, se souvient Patrick Milhet. On compte un peu se servir, avec le staff, des erreurs passées, mais le groupe est nouveau. Au niveau des joueurs, il n’y a pas de revanche ou quoi que ce soit. Je partirai avec une compo où il y aura des recrues. Je ne peux pas accrocher les mecs en leur parlant de la demi-finale.”

Laousse-Azpiazu : “Nous sommes tombés sur plus fort que nous ce jour-là”


Yoann Laousse-Azpiazu, l’arrière expérimenté du Stade montois, était présent lors de cette bataille au stade des Alpes. “Sur la demi-finale, nous avions fait une bonne première mi-temps, mais nous n’avions pas réussi à garder le rythme imprimé en début de match, se souvient le numéro quinze. Nous avions l'impression de ne pas être loin, mais personnellement, j’avais l’impression qu'on était au seuil. Peut-être que Grenoble avait une classe de plus à ce moment-là. Ses individualités l’ont portée, tout comme leur fraîcheur physique. Pour moi, il n’y a rien à dire. Nous avons payé la moindre erreur. Quand je repense à ce match, il y a plus de la déception d’être tombés en demi-finale que de la frustration. Nous sommes tombés sur plus fort que nous ce jour-là.”


Lorsque le calendrier est tombé, en interne, quelques montois ont évoqué ces retrouvailles, et les récentes confrontations (lors de la 27e journée, puis de la demi-finale) leur ont permis de cibler des points précis. “Il y a des mecs qui sont encore là, dans le collectif grenoblois. On commence à bien les connaître, ils s’appuient sur des joueurs majeurs qui sont au club depuis un moment. Nous sommes obligés de mettre un focus sur eux et de faire attention pendant la préparation de ce match. Après, on n’a pas fait de fixette sur les résultats qu’on a eus, face à eux, l’an dernier”, poursuit Laousse.

La même intensité qu’en mai ?


Ce soir, cette affiche, entre deux des demi-finalistes de l’an dernier, a tout, sur le papier, pour nous offrir un joli spectacle, même s’il devrait y avoir du déchet, comme à chaque début de saison. “Je m’attends à une rencontre avec beaucoup d’intensité, se projette Laousse-Azpiazu. Les Grenoblois ont beaucoup d'individualités, notamment dans les duels. Ils sont très forts en conquête et je pense qu’ils seront en confiance par rapport à leur fin de saison dernière. Le FCG continue sa construction, a connu des années difficiles et je pense qu’il a trouvé son rythme de croisière."

"En tout cas, c’est sympa de finir une saison face à une équipe et de reprendre contre la même. C’est plutôt drôle, ça n’arrive pas souvent. Après, tout est nouveau, les effectifs ont bougé. Les saisons se suivent, mais ne se ressemblent pas. Leur préparation a été raccourcie. Les cartes sont rebattues. On repart vraiment sur quelque chose de neuf et d’enthousiasmant.” Une nouvelle saison pendant laquelle, comme chaque année, les Jaune et Noir voudront “être le petit grain de sable, au milieu de toutes ces écuries aux effectifs pléthoriques”.

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