Coupe du monde U20 - "On aborde ces Baby Blacks comme on a abordé les Japonais" : avoue Oscar Jegou, troisième ligne des Bleuets

Par Ninon Giraud
  • Oscar Jegou portera le numéro 7 face aux Baby Blacks.
    Oscar Jegou portera le numéro 7 face aux Baby Blacks. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Ce jeudi, Oscar Jegou vivra sa première feuille de match en Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande. Une deuxième rencontre pour les Bleuets après leur écrasante victoire sur le Japon (75-12) et un sixième match sous la tunique bleue qui laisse impatient le jeune troisième ligne. Entre excitation, attentes, rôle au sein du groupe et symbole, Oscar Jegou s'est livré en conférence de presse.

Comment est-ce que vous vous sentez à la veille de votre premier match en Coupe du monde ?

Je suis vraiment impatient de jouer ce match. Il est vrai que je l'attends plus que les autres, ça sera mon début en Coupe du monde ! Pour le Japon, j'ai vécu le match en tribune, dans un bon état d'esprit vu le score. Ça s'est très bien passé. Je n'ai pas du tout la pression pour jouer demain.

Est-ce que le groupe a été mis en garde sur un éventuel excès de confiance ?

Non, je pense qu'on est assez grands pour savoir qu'on ne doit pas sous-estimer l'adversaire et prendre trop de confiance après une victoire, encore plus sur un score comme celui de la semaine dernière. Mais je pense justement que cette confiance a été bonne. Elle nous a permis d'inscrire 75 points, tout le monde est parvenu à intégrer le plan de jeu et on a confirmé les progrès cette semaine encore en rajoutant des éléments à l'entraînement.

Le Haka effectué face au pays de Galles a beaucoup fait parler, comment vous l'appréhendez ?

On en a parlé entre nous. On s'attend à ce qu'il soit très long, mais ça ne change rien pour nous. Ça ne va pas nous déstabiliser, je pense justement que ça ne peut que nous motiver ! On va les regarder droit dans les yeux, chacun réagira à sa manière et après, on aura une minute pour switcher et se mettre au travail sur le terrain.

Vous affrontez ce jeudi les Baby Blacks, c'est un symbole. Y a-t-il eu une préparation particulière ?

Forcément qu'il y a une adrénaline supplémentaire, on ne va pas se le cacher. Mais ça ne change rien à notre préparation, c'est un match comme un autre. Je peux aussi confier qu'il y a eu un regard différent qui a été posé sur ce match, une concentration peut être plus particulière appliquée sur la semaine mais on abordera les Baby Blacks comme on a abordé les Japonais.

Ça représente quoi personnellement pour vous d'affronter la Nouvelle-Zélande en Coupe du monde ? 

C'est le rêve de tout gosse qui commence le rugby ! C'est un sentiment spécial. La Nouvelle-Zélande c'est le pays de rugby, c'est le Haka, ce sont les légendes qu'on voit jouer depuis tout petit. Maintenant que nous sommes plus grands, ce n'est plus seulement un rêve,  mais c'est une opportunité donc on est tous très contents de les jouer. Pour ce qui est de jouer un Mondial c’est l'opportunité de devenir champions, d'être sur le toit du monde : il y a un petit truc en plus ! On a tous envie de décrocher le titre et de continuer sur la lancée des générations précédentes, donc c'est bien plus spécial que le Tournoi des 6 Nations.

Lenni Nouchi confiait la semaine dernière que vous étiez trois à vous répartir un peu le rôle de leader : lui, toi et Nicolas Depoortere. Comment ça se passe au quotidien ? 

On a beau être trois à jouer le rôle de capitaine, il n'y en a qu'un sur la feuille de match et c'est Lenni. On est tous d'accord et très contents que ça soit lui d'ailleurs, il le gère très très bien. Par contre sur le terrain, que ce soit en entraînement ou en match, on a tous les trois le droit à la parole, droit de donner des conseils. C'est comme ça que ça se passe et on le gère très bien. Ça permet de garder un cadre et ça évite que tout le monde ne parle.

Comment se passe la vie du groupe dans cette entame de Coupe du monde ? 

Le groupe vit super bien, on le sent vraiment soudé. Du fait que ce soit une Coupe du monde, je pense que ça nous rapproche davantage. On est très loin de chez nous, dans un pays qu'on ne connaît pas, donc on est toujours ensemble, très soudés. C'est beaucoup de partage et ça se passe très bien pour l'instant. Je dirais même que c'est parti pour durer ! 

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Les commentaires (2)
Gcone1 Il y a 9 mois Le 29/06/2023 à 10:08

Comme les japonais ?
Tu vas sentir la différence tout de suite !

Dimitri Il y a 9 mois Le 29/06/2023 à 20:52

Tu disais ?