"Je me sens triste pour Brive" : le top des déclas

Par Loïc Bessière
  • Jeremy Davidson a entraîné Brive puis Castres cette saison
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Publié le Mis à jour
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Le mauvais tour joué par Jeremy Davidson à Brive, l'humour de Patrick Arlettaz, l'incompréhension de Gonzalo Quesada ou l'émotion de Vincent Giudicelli... Découvrez le top des déclas !

Je me sens triste pour Brive

Drôle de situation à Brive. Jeremy Davidson, dirigeait Brive en début de saison. L'Irlandais a été écarté de ses fonctions en octobre dernier avant de retrouver un poste à Castres en février. Et c'est son CO qui a envoyé le CAB en Pro D2. Malgré ça, l'entraîneur tarnais n'avait pas un sentiment de rancœur envers son ancien employeur : " Au contraire, ça me rend triste de voir Brive descendre. J’ai fait monter ce club en Top 14 avec le staff. J’ai recruté la plupart de cet effectif, ça me fait mal de les voir descendre. C’est la loi du sport. Je ne me sens pas heureux ce soir. Je n’aurais pas souhaité propulser Brive en Pro D2. Je ne suis pas comme ça." 

Ça nous a coûté une fortune en cierges

C'est l'exploit du week-end ! Perpignan a fait tomber le Stade Toulousain. Le vent a tourné pour les Catalans. Ils ont enregistré plusieurs forfaits de dernière minute avant la rencontre. Le week-end précédent, ils avaient perdu en fin de match à Lyon, tout en voyant Brive gagner à Montpellier. Cette victoire de prestige contre les Haut-Garonnais a même poussé Patrick Arlettaz à l'ironie sur cette malchance, en après-match. "Est-ce que l’on a cru que l’on avait fait du mal au bon Dieu ? Un peu, ouais, en rigolait le manager de l'USAP. On se l’est dit. On a envoyé toutes les femmes des "Îliens" à la messe. Ça marche, parfois. Ça nous a coûté une fortune en cierges." Si François Rivière a dû régler la note, ce succès coûte cher : Brive est officiellement relégué ; Pau est encore rattrapable. 

Il y a des choses incompréhensibles

Ce dimanche soir, peu avant 22 heures, Gonzalo Quesada était un homme heureux. Le Stade Français menait 28-0 à la pause face à un LOU pris dans le piège. Quatre essais à zéro, bonus offensif en poche, les Parisiens voyaient la vie en rose. Las, revigorés par le retour aux vestiaires, les Lyonnais accrocheront le nul, 31 partout. De quoi laisser de la déception chez le technicien argentin, 23 heures passées : "Je ressens un "mix" d’émotions. J’ai vraiment besoin de revoir le match car il y a des choses incompréhensibles."

Mon grand-père a été très actif dans la ville

L'heure des adieux a sonné pour Vincent Giudicelli. Le talonneur (25 ans) a disputé son dernier match sur la pelouse du GGL Stadium. Né à Montpellier, arrivé au club en benjamin, il y a disputé toute sa carrière, mis à part une parenthèse lyonnaise (2016-2017). La saison prochaine, il jouera à Bayonne. Mais avant de rejoindre le Pays basque, il a inscrit un doublé pour fêter dignement son départ du MHR. "Finir sur une victoire à domicile, c’était formidable. Ce club de Montpellier représente beaucoup de choses pour moi. Je suis d’ici, mon grand-père a été très très actif dans la ville, il était passionné de sport. Mes frères ont joué, j’étais le dernier de la famille Giudicelli à porter ce maillot de Montpellier."

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