Top 14 - Vincent Giudicelli (Montpellier) : "Ce maillot signifie beaucoup de choses pour moi"

Par Jérôme Prévot
  • Vincent Giudicelli face au Stade rochelais ce samedi après-midi.
    Vincent Giudicelli face au Stade rochelais ce samedi après-midi. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Il a marqué de son empreinte ce succès prolifique face à La Rochelle (42-31) en marquant deux essais et en frôlant le coup du chapeau. Vincent Giudicelli jouait son dernier match à domicile sous les couleurs de ce qui restera sans doute son club de cœur. Il porte ce maillot depuis les benjamins, et a su se hisser jusqu’au niveau professionnel.

Pour votre dernier match à domicile avec le MHR vous signez un doublé. Une sortie réussie, non ?

Oui, mais c’était deux essais d’équipe, des essais collectifs, même si c’était mon nom qui était affiché. Mais finir sur une victoire à domicile, c’était formidable. Ce club de Montpellier représente beaucoup de choses pour moi. Je suis d’ici, mon grand-père a été très très actif dans la ville, il était passionné de sport. Mes frères ont joué, j’étais le dernier de la famille Giudicelli à porter ce maillot de Montpellier.

Est-ce un crève-cœur de devoir partir ?

Crève-cœur, non. C’est le rugby professionnel, c’est comme ça. Et je pense déjà au challenge qui m’attend à Bayonne.

Quels sont vos meilleurs souvenirs sous le maillot du MHR ?

Le titre de champion de l’an passé évidemment. Mais aussi les titres que j’ai remportés dans les catégories de jeunes. Le titre de champion Crabos de 2015 fut très marquant, le couronnement de toute une génération, celle de 1997. (23-22 contre Biarritz, NDLR, avec entre autres Thomas Darmon, Baptiste Pesenti et Guillaume Galletier).

Était-ce une semaine particulière ?

Oui, j’ai pris beaucoup de plaisir à l’entraînement, j’ai pris conscience de tous les liens que j’ai noués avec des gars qui resteront des amis à vie.

Quand avez-vous débuté en équipe première ?

Durant la saison 2017-2018 au Vélodrome contre Toulon, j’ai été lancé par Vern Cotter en même temps que Mohamed Haouas, même si nous ne sommes pas de la même génération.

On vous a vu avec votre petite fille après le coup de sifflet final...

Oui j’ai grandi ici en tant que joueur et tant qu’homme. Ma fille est trop jeune, elle ne réalise pas. Elle comprendra plus tard en voyant les photos que son papa a porté ce maillot..

Y a-t-il eu des mots particuliers prononcés ?

Nous étions plusieurs à préparer notre dernier match, dont des joueurs très importants. Oui, il y a eu des mots qui nous ont motivés. C’est peut-être ce qui explique notre début de match réussi, ce petit truc qui a fait qu’on a pris le dessus. Après, j’aurais préféré évidemment partir sur des phases finales, mais c’est ainsi. Le Top 14 est très très dur.

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