Baky écrit - Les militaires en action

  • Baky écrit, la chronique hebdomadaire de Bakary Meité
    Baky écrit, la chronique hebdomadaire de Bakary Meité
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Retiré des terrains depuis l'été 2021, Bakary Meité profite de sa liberté retrouvée pour poser un regard libre, décalé et forcément engagé sur l’actualité du rugby, des belles histoires du monde amateur aux exigences du secteur professionnel. Cette semaine, l'ancien troisième ligne se penche sur le rugby militaire, un univers fascinant.

Cet été, nos militaires seront sur le pont. Et je ne vous parle pas de l’opération Barkhane qui aurait repris, mais bel et bien de rugby. La Coupe du monde de rugby militaire se déroule sur notre sol du 16 août au 10 septembre. Elle s’achèvera donc deux jours après le match inaugural de la Coupe du monde de rugby 2023, qui opposera la France à l’autre favori de la compétition, la Nouvelle-Zélande.

Cette année 2023 est donc riche en évènements sportifs pour la France du rugby. Et c’est à la Bretagne qu’a échu l’organisation de ce CMMR (Championnat du Monde Militaire de Rugby).

La ligue de Bretagne de rugby et son président Fabrice Quenéhervé sont mobilisés pour que tout se déroule sous les meilleurs auspices.

Onze autres nations viennent défier la France sur ses terres bretonnes. L’Afrique du Sud, l’Australie, l’Espagne, les Fidji, la Géorgie, l’Irlande, le Japon, la Nouvelle-Zélande, l’Ouzbékistan, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.

Le 11 novembre dernier, date ô combien symbolique, l’Armée de Terre et la Marine s’était affrontées à La Seyne-sur-Mer. La Marine s’était imposée sur le score de 20 à 13.

Rebelote il y a trois semaines, en finale du championnat de France. Cette fois, l’Armée de Terre a pris sa revanche, et conservé son titre. Dans cette compétition, la gendarmerie et l’Armée de l’Air se sont disputé les accessits.

Concernant le niveau de cette équipe de France, il est renforcé par des joueurs réserviste de l’Armée. Bien évidemment il reste difficile de mener une carrière militaire et une carrière de rugbyman professionnel de concert. Alors les joueurs qui la composent viennent du rugby amateur, de la Fédérale 3 à la Nationale. Il arrive aussi que certains espoirs issus du RC Toulon et d’autres clubs varois signent des contrats à l’école des matelots avec la Marine nationale. Mais il se pourrait qu’un ou deux joueurs de Pro D2 réservistes viennent grossir les rangs. C’est le cas d’Alexandre Dugny, que j’ai côtoyé à Carcassonne et qui évolue aujourd’hui à Tarbes.

Sur le terrain, plus de grade, le 1ere classe peut se retrouver à cornaquer le colonel. Pour le bien de l’équipe. Et de la patrie. Et qui d’autre que les militaires pour défendre au mieux l’honneur du pays. Mais cette fois il s’agira de rugby. Un sport. Un jeu.

Il ne reste plus qu’à ces messieurs à imiter leurs sœurs d’armes, l’équipe de France de rugby féminine, devenue championne du monde en Nouvelle-Zélande en novembre dernier. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.

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