Rugby amateur - Un arbitre décède lors de la finale Réserve Régionale 1

Par La rédaction.
  • La finale de Réserve Régionale 1 endeuillée par le décès du directeur de jeu sur le terrain de la Salvetat -Saint-Gilles.
    La finale de Réserve Régionale 1 endeuillée par le décès du directeur de jeu sur le terrain de la Salvetat -Saint-Gilles. Jean Paul Thomas / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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La finale de Réserve Régionale 1 endeuillée par le décès du directeur de jeu sur le terrain de la Salvetat -Saint-Gilles.

Charles Bonfanti avait 55 ans, le rugby était sa passion qu’il cultivait en tant qu’arbitre. Avant d’embrasser une carrière dans l’arbitrage, il avait été un excellent flanker sous les couleurs de l’Avenir valencien. Arbitre talentueux, il s’était vu confier la direction de la finale d’Occitanie des Réserves Régionale 1 entre Verfeil et le Rassemblement Val XV (Montesquieu-Volvestre, Daumazan, Mas d’Azil), deux bastions du rugby amateur. Après un début de rencontre ponctué par un carton rouge à l’encontre du pilier gauche de Verfeil, Alexandre Gallet et une pénalité transformée par l’ouvreur du Val, Bastien Vaira, le malheureux arbitre s’est soudain écroulé alors qu’il venait de valider la pénalité du buteur de la coalition garonnaise et ariègeoise. Très vite, les dirigeants de la Salvetat Saint-Gilles sont intervenus, les secouristes ont porté les premiers secours aidés ensuite par le Samu et les pompiers dépêchés sur les lieux. Malgré les soins prodigués et l’acharnement des soignants, Charles Bonfanti n’a pu être ramené à la vie.

Des arbitres, des joueurs choqués

La nouvelle de la disparition brutale de Charles s’est répandue comme une trainée de poudre dans son département d’origine. « C’était une personne joviale, un personnage attachant, un élément essentiel du CD 82, il était heureux de diriger cette finale d’Occitanie », précise, Michel Ruamps, le président du comité tarn-et-garonnais très affecté. Dans les vestiaires salvetains, les deux juges de touche : Rémi Llopis et Jean-Marc Bourgade étaient inconsolables, les yeux rougis par les larmes. Les joueurs, encadrement et dirigeants des clubs finalistes étaient également choqués, tous avaient un visage rongé par la tristesse. En collaboration avec les représentants fédéraux, les deux clubs n’ont pas souhaité reprendre la rencontre. En semaine, la commission des épreuves va statuer sur ce dossier. Face à cette tragédie, le résultat est désormais  secondaire. Les pensées vont légitimement à la famille et aux amis de Charles Bonfanti.

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