Transferts - Info Midol : Pierre-Henry Broncan n’est plus le manager du Castres olympique, Jeremy Davidson nommé pour le remplacer

Par David Bourniquel
  • Pierre-Henry Broncan n'est plus le manager de Castres
    Pierre-Henry Broncan n'est plus le manager de Castres Icon Sport - Laurent Frezouls
Publié le Mis à jour
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INFO MIDOL - C’est officiel depuis ce lundi, Pierre-Henry Broncan n’est plus le manager du CO. Pierre-Yves Revol le lui a annoncé en milieu de journée. Jeremy Davidson est le favori pour lui succéder.

C’était la tendance forte depuis la défaite subie contre La Rochelle à domicile samedi soir. C’est désormais officiel. Comme annoncé dès hier dimanche sur rugbyrama.fr, Pierre-Henry Broncan n’est plus le manager du Castres olympique. Pierre-Yves Revol, le président du club tarnais, a reçu le technicien ce lundi à la mi-journée pour lui signifier que sa mission au CO prenait fin, vingt-six mois après avoir commencé. Selon nos informations, l’homme fort du Castres olympique recevra les joueurs en début d’après-midi pour leur annoncer officiellement la nouvelle. Le remplaçant de Broncan sera Jeremy Davidson, ex-manager de Brive. L’Irlandais passé par le CO en tant que joueur puis entraîneur est le profil qui revenait le plus souvent au moment d’évoquer ceux qui pourraient prendre en main la fin de saison du club, même si une piste interne avec David Darricarrère ou Rory Kockott avait été évoquée. Jeremy Davidson a été joueur au CO de 1998 à 2001, puis coach des avants entre 2007 et 2009. Il a pour lui de bien connaître le club et d’être habitué des missions sauvetage. Une réunion à 17 heures ce lundi est prévue avec le nouveau manager pour présenter le projet.

Jeremy Davidson lors de son passage à Brive en tant que manager
Jeremy Davidson lors de son passage à Brive en tant que manager Icon Sport - Loic Cousin

Pierre-Henry Broncan était arrivé dans le Tarn à la fin du mois de décembre 2020 en remplacement de Mauricio Reggiardo, alors que le CO était exsangue à la douzième place du classement et sous la pression de la zone rouge. Sous la conduite du technicien gersois, le club tarnais avait entamé en cette saison 2020-2021 une spectaculaire remontée, pour finalement mourir à la septième place, à un petit point seulement de la qualification. La belle aventure tarnaise de Broncan s’est poursuivie la saison suivante, où le manager de 46 ans et son staff ont permis au CO d’atteindre la finale de Top 14 2022 (défaite contre Montpellier) après une phase régulière terminée à la première place du classement, chose inédite dans l’histoire du club. L’histoire entre le Castres olympique et Pierre-Henry Broncan était alors à son apogée.

Électrochoc attendu à Bayonne

Car l’exercice en cours a marqué une fracture nette avec les réussites du passé. En cette fin d’hiver, le CO est en grand danger en championnat. L’équipe ne compte plus que deux points d’avance sur le treizième et dispose d’un calendrier particulièrement difficile. Sevrés de points à l’extérieur (le CO est la seule équipe du championnat à n’avoir jamais gagné hors de ses bases cette saison), l’équilibre comptable de la formation tarnaise ne tenait que grâce à une fantastique série d’invincibilité qui s’étalait depuis 29 matchs, soit depuis la prise de fonctions du manager gersois. La défaite à domicile face à La Rochelle, la première pour Broncan à Pierre-Fabre en Top 14 donc, a précipité sa chute.

En outre, en interne, plusieurs sources font écho de nettes dissensions entre le technicien et certains joueurs. Ceux-ci lui reprocheraient son management parfois "dur", une communication devenue "difficile" et une confiance réciproque "étiolée". Une réunion "houleuse mais constructive" avait eu lieu à Gruissan, en début de semaine dernière avant la réception de La Rochelle. Une réunion où joueurs, staff et dirigeants se sont dit les choses "les yeux dans les yeux". Visiblement sans grand succès.

Pierre-Yves Revol, président du Castres olympique
Pierre-Yves Revol, président du Castres olympique Icon Sport - Johnny Fidelin

Pierre-Yves Revol avait prévenu avant La Rochelle : "Le succès est collectif mais l’échec est souvent individuel. Je sais que j’en serai le premier responsable si il advient et donc et qu’il m’appartient en premier lieu de rechercher à activer tous les bons ressorts dans cette période difficile au niveau de l’encadrement et des joueurs." Broncan se savait sous pression. Son président n’a pas hésité à activer le levier de son limogeage pour créer un électrochoc et tenter de sauver la saison. Déclic attendu à Bayonne, dès samedi à 17 heures.

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